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#Liste de livres à lire - 2 - (pour l'année scolaire et après...)

Une proposition pour les enseignants (mais pas que…) :

Vous trouverez ci-dessous une liste comprenant une petite centaine d’ouvrages… Bien entendu on ne vous demande pas de tous les lire d’ici la fin de l’année en cours ! Vous avez toute l'année scolaire… Et les suivantes. ;-)
Mais on vous propose de partager ces lectures avec vos collègues : si chaque enseignant d’une équipe éducative au sein d’une même école lis au moins 2 livres dans les trois mois qui viennent par exemple, et que la liste est partagée entre collègues afin qu'une partie des ouvrages proposés soit lu par au moins 2 enseignants, cela pourra faire l’objet d’une discussion entre vous lors d’une concertation durant l’année scolaire !

Une bonne occasion de mettre en pratique le travail collaboratif au sein de l’école, en partageant vos avis et notes de lecture. Travail collaboratif qui est également l’objet des « plans de pilotage » progressivement mis en œuvre dans les écoles. :-)


Listes de livres qui abordent des sujets spécifiques

Les livres qui ont déjà une fiche « individuelle » sur le Wiki

ATTENTION :!:
La première partie de la liste de livres à lire est disponible sur cette page


Les livres SANS fiche « individuelle » sur le Wiki

Si vous passez régulièrement sur cette page, vous trouverez les derniers livres ajoutés dans cette section en bas de la page…

À l'école du partage - Les communs dans l'enseignement

À l'école du partage - Les communs dans l'enseignement

  • Auteurs : Marion Carbillet & Hélène Mulot
  • Éditeur : C&F Editions
  • Collection : Les enfants du numérique
  • Date de parution : 29/04/2019

Les communs de la connaissance nous invitent à regarder avec un œil neuf la transmission des savoirs et l'autonomie citoyenne. Avec le numérique, ils permettent de régénérer la dynamique scolaire, pour apprendre à partager, et pour partager les moments d'apprentissage.
Savoir évaluer les informations, élaborer des consensus, se connaître, et construire des relations sociales, ce sont les enjeux d'un renouveau scolaire qui relie l'individu et le collectif, qui renforce la démocratie et permet d'apprendre tout au long de la vie.
Les professeurs et professeures documentalistes, spécialistes de l'information et des médias, sont au au coeur de ce renouveau. La transmission de la culture, l'accès au savoir, l'apprentissage de l'autonomie, le développement collectif et personnel sont la vocation des CDI. Ils préfigurent l'école apprenante qui renforce le pouvoir d'agir. Ce livre offre des pistes émancipatrices pour insuffler la joie d'apprendre.

Marion Carbillet et Hélène Mulot sont professeures documentalistes et formatrices dans l'académie de Toulouse. Elles ont contribué au classeur Education aux Médias et à l'Information : comprendre, critiquer, créer dans le monde numérique (éd. Génération 5, 2015). Après avoir tenu chacune un blog, elles participent à l'équipe d'animation du site Doc pour Docs.

Critiques de l'école numérique

Critiques de l'école numérique

Plus l’école et l’éducation sont présentées comme étant en crise, plus l’utopie numérique y multiplie les promesses. Les injonctions permanentes à innover, à être optimistes, à individualiser les parcours, à se réinventer, à disrupter… imposent partout le numérique. Même s’il existe une grande variété de situations en matière d’équipements informatiques selon les niveaux et les établissements, l’idée que l’école telle qu’on la concevait jusqu’alors est obsolète et qu’elle doit, coûte que coûte, s’adapter à un monde contemporain ultraconnecté, a triomphé. Ainsi, dirigeants économiques, intellectuels et politiques ne cessent d’appeler enseignants et pédagogues à céder devant l’impératif d’un prétendu progrès technique abstrait, et à s’en remettre les yeux fermés aux apprentis sorciers de la Silicon Valley.

Ces mutations profondes, aux conséquences désastreuses pour notre psychisme et nos sociétés, s’opèrent à grande vitesse dans une sorte d’inconscience générale et d’hypnose collective. Rares sont celles et ceux qui osent s’exprimer publiquement pour remettre en cause ces orientations. Ce livre leur donne la parole et montre que les processus en cours ne sont ni « naturels », ni inéluctables. Enseignants, intellectuels, soignants, parents, syndicalistes… y développent une critique sous forme d’enquêtes et d’analyses sur les soubassements théoriques et les arrière-plans économiques de la numérisation de l’éducation, de la petite enfance à l’université, et témoignent de leurs expériences quotidiennes. Autant de contrepoints qui expriment un refus de se laisser gouverner par des technocrates et autres startupeurs et ingénieurs qui entendent révolutionner nos vies.

Le temps des algorithmes

Le temps des algorithmes

Depuis quelque temps, les algorithmes sont sur toutes les langues. Et ils inquiètent autant qu’ils fascinent. Avec eux, nous passons facilement d’un extrême à l’autre: nous nous réjouissons qu’ils nous facilitent la vie, mais redoutons qu'ils nous asservissent…
Pour en finir avec cette vision manichéenne, cet ouvrage propose un nouveau regard sur notre époque, sur le temps des algorithmes.
Pour commencer, cessons de considérer les algorithmes comme des êtres mystérieux, dotés d’intentions maléfiques. Après tout, les algorithmes sont des créations de l’esprit humain. Ils sont ce que nous avons voulu qu’ils soient.
Les algorithmes sont avant tout des solutions, mais ces solutions ne sont pas neutres. S’ils sont à l’origine de transformations radicales des notions de travail, de propriété, de gouvernement, de responsabilité, de vie privée et même d'humanité, c’est à nous de décider de quel côté faire pencher la balance. Les algorithmes sont peut-être le premier outil à la mesure de nos aspirations. Cessons de les subir, en cherchant à les comprendre. C’est ainsi que nous pourrons être maîtres de notre destinée.

Ce dont on ne peut parler il faut l'écrire

Langues et langages

Ce dont on ne peut parler il faut l'écrire - Langues et langages

Un essai fondateur sur les langages, ces nouvelles façons d’appréhender la réalité.

Les langages. Un « éléphant dans le salon » comme les décrits Gilles Dowek dans cet essai fondateur qui passionnera autant les littéraires que les scientifiques : un objet énormissime que personne ne voit, dont personne ne parle, alors qu'il a pris une place centrale dans nos manières de penser et de communiquer.

Nous pensions nous exprimer à l’aide de langues, diverses et variées ? Certes, mais nous utilisons également des langages pour prescrire des lunettes, acheter des billets de train, prendre des rendez-vous, demander des renseignements… Qu’on ne s’y trompe cependant pas, la question dépasse la seule pensée informatique : la biologie ou la physique ont elles aussi recours à des langages pour exprimer les lois de la nature.

Omniprésents, les langages sont également parmi nous depuis des millénaires – l’écriture ne leur devrait-elle pas l’existence ? – et sont appelés à décupler nos facultés d’expression…

Un récit passionnant qui se double d’un questionnement ambitieux sur notre manière d’envisager le monde.

Le Désastre de l'école numérique

Plaidoyer pour une école sans écrans

Le Désastre de l'école numérique - Plaidoyer pour une école sans écrans

Pendant que certains cadres de la Silicon Valley inscrivent leurs enfants dans des écoles sans écrans, la France s’est lancée, sous prétexte de « modernité », dans une numérisation de l’école à marche forcée – de la maternelle au lycée. Un ordinateur ou une tablette par enfant : la panacée ? Parlons plutôt de désastre.
L’école numérique, c’est un choix pédagogique irrationnel, car on n’apprend pas mieux – et souvent moins bien – par l’intermédiaire d’écrans. C’est le gaspillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage de déchets dangereux à l’autre bout de la planète. C’est une étonnante prise de risque sanitaire quand les effets des objets connectés sur les cerveaux des jeunes demeurent mal connus. C’est ignorer les risques psychosociaux qui pèsent sur des enfants déjà happés par le numérique.
Cet essai s’adresse aux parents, enseignants, responsables politiques, citoyens qui s’interrogent sur la pertinence du « plan numérique pour l’école ». Et s’il fallait au contraire faire de l’école une zone refuge, sans connexions ni écrans, et réinventer les pistes non numériques du vivre-ensemble ?

Philippe Bihouix, 44 ans. Ingénieur centralien, il a travaillé dans différents secteurs industriels comme ingénieur-conseil ou à des postes de direction. Il est l’auteur de L’Âge des low tech, vers une civilisation techniquementsoutenable (Seuil, Prix de la Fondation d’Écologie Politique 2014). Il a deux enfants.

Karine Mauvilly, 38 ans. Historienne et juriste de formation, diplômée de Sciences Po Paris, elle a été journaliste puis enseignante en collège public, poste d’observation privilégié de la mutation numérique en cours. Elle a trois enfants.

Dans la disruption

Dans la disruption

Phénomène d’accélération de l’innovation, la dis­ruption consiste, de la part des seigneurs de la guerre économique, à aller plus vite que les sociétés pour les soumettre à des modèles qui détruisent les struc­tures sociales et paralysent la puissance publique. Face à la disruption ainsi imposée, les systèmes sociaux arrivent toujours trop tard pour s’emparer des évo­lutions technologiques, devenues foudroyantes de­puis la révolution numérique. Devant cet état de fait, qui impose d’innombrables vides juridiques aussi bien que théoriques, les individus et les groupes sont to­talement désemparés – souvent au point d’en deve­nir fous, individuellement ou collectivement, et donc dangereux.
Que faire de cette folie, dans cette folie ? C’est en partant de cette question que Bernard Stiegler relit ici Michel Foucault et Jacques Derrida, les confronte aux analyses de Peter Sloterdijk et Jean-Baptiste Fres­soz, et tente de trouver l’antidote contre la démoralisation généralisée.

L'Âge des low tech

Vers une civilisation techniquement soutenable

L'Âge des low tech - Vers une civilisation techniquement soutenable - Livre de poche

Disponible en livre de poche chez Points (08/04/2021)

Face aux signaux alarmants de la crise globale – croissance en berne, tensions sur l’énergie et les matières premières, effondrement de la biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique et pollution généralisée – on cherche à nous rassurer. Les technologies « vertes » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D.

Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l’impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations high tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les low tech, les « basses technologies ». Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S’il met à bas nos dernières illusions, c’est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie.

Philippe Bihouix est ingénieur. Spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique, il est coauteur de l’ouvrage Quel futur pour les métaux ?, 2010.

Science ouverte, le défis de la transparence

Science ouverte, le défis de la transparence

Une nouvelle manière de concevoir la recherche scientifique, la science ouverte, est née avec la révolution informatique. Dans la foulée de l’Open Access (accès libre aux résultats de la recherche financée par l’argent public), elle accompagne le grand idéal de transparence qui envahit aujourd’hui toutes les sphères de la vie en société. Ce livre en décrit les origines, les perspectives et les objectifs, et en dévoile les obstacles et les freins dus au profit privé et au conservatisme académique.

Bernard Rentier est un virologiste belge. Après une carrière internationale de chercheur, il a accédé aux fonctions de vice-recteur (1997-2005) puis de recteur de l’Université de Liège (2005-2014). Il a instauré un système de dépôt institutionnel des publications scientifiques devenu un modèle d’accès libre et se consacre actuellement à promouvoir la science ouverte dans toutes ses implications pour la recherche et les chercheurs.

Algorithmes - La bombe à retardement

Algorithmes - La bombe à retardement

Qui choisit votre université ? Qui vous accorde un crédit, une assurance, et sélectionne vos professeurs ? Qui influence votre vote aux élections ? Ce sont des formules mathématiques.
Ancienne analyste à Wall Street devenue une figure majeure de la lutte contre les dérives des algorithmes, Cathy O’Neil dévoile ces « armes de destruction mathématiques » qui se développent grâce à l’ultra-connexion et leur puissance de calcul exponentielle. Brillante mathématicienne, elle explique avec une simplicité percutante comment les algorithmes font le jeu du profit.
Cet ouvrage fait le tour du monde depuis sa parution. Il explore des domaines aussi variés que l’emploi, l’éducation, la politique, nos habitudes de consommation. Nous ne pouvons plus ignorer les dérives croissantes d’une industrie des données qui favorise les inégalités et continue d’échapper à tout contrôle. Voulons-nous que ces formules mathématiques décident à notre place ? C’est un débat essentiel, au cœur de la démocratie.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sébastien Marty.

  • « Le manuel du citoyen du 21e siècle », Financial Times
  • « Un livre fascinant et profondément perturbant », Yuval Noah Harari, auteur de Sapiens

L'emprise insidieuse des machines parlantes

L'emprise insidieuse des machines parlantes

Enceintes connectées, chatbots, assistants vocaux… Google, Amazon, Facebook et Apple ne cachent pas leurs ambitions de faire de ces nouveaux outils domestiques un cheval de Troie capable de capturer nos données les plus intimes.
Mais, au-delà de l’atteinte à notre vie privée, les machines parlantes inaugurent une révolution anthropologique majeure qui touche au coeur même de notre humanité. Le fonctionnement mental, la fabrication des liens, l’attachement et l’organisation sociale en seront bouleversés. Et plus leur intelligence émotionnelle et sociale s’affinera, plus la distinction entre humains et machines s’estompera, avec la possibilité pour leurs fabricants d’influencer nos comportements, nos émotions, voire nos pensées…
De ce que nous sommes prêts à accepter aujourd’hui dépendra ce que nous vivrons demain.

Serge Tisseron est psychiatre et docteur en psychologie, membre de l’Académie des technologies.
Il est l’auteur d’une trentaine d’essais, dont 3-6-9-12 : apprivoiser les écrans et grandir (Érès).

Faut-il quitter les réseaux sociaux ?

Les 5 fléaux qui rongent Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat et Youtube

Faut-il quitter les réseaux sociaux ? - Les 5 fléaux qui rongent Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat et Youtube

Propos haineux, fausses nouvelles, violation de la vie privée, cybercriminalité, addiction : cinq fléaux rongent les réseaux sociaux.
Ces plateformes sont devenues indispensables à la vie économique et démocratique, mais derrière la charmante façade des milliers d’amis et des petits pouces bleus se cachent en réalité de terribles dérives que l’on a malheureusement laissé s’installer. De l’affaire Cambridge Analytica au mouvement des « gilets jaunes », les dérapages se sont multipliés ces dernières années.
Faut-il pour autant quitter les réseaux sociaux ? Comment continuer à en tirer le meilleur sans avoir à en subir le pire ?

Ce livre est un décryptage sans concession du fonctionnement des réseaux sociaux, et une réflexion sur la manière dont ils révolutionnent les relations humaines et transforment la société en profondeur. Trousse à outils idéale pour la vie 2.0, il prodigue de nombreux conseils « d’hygiène numérique » afin de mieux les connaître et ainsi mieux les pratiquer. Enfin, c’est un appel à un avenir connecté paisible et raisonné.

Journaliste, expert en nouvelles technologies Jérôme Colombain est journaliste spécialiste des technologies numériques sur la radio France Info, animateur pendant 20 ans de la chronique “Nouveau Monde”. Il est également cofondateur de la chaîne YouTube d’actualité high-tech 01netTV. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation technologique.

Internet - L'illusion démocratique

Internet - L'illusion démocratique

Nombreux sont ceux qui prétendent qu’Internet est libre, démocratique, transparent et impartial. D’autres en font un outil tellement révolutionnaire qu’il pourrait renverser l’ordre établi grâce à des mécanismes de participation directe, populaire et généralisée à la vie politique. D’autres, enfin, affirment que la diffusion gratuite de l’information sur les réseaux sociaux affranchira de l’influence des grands groupes médiatiques. Toutes ces idées reposent sur des prémisses fallacieuses. Qui détient les données des utilisateurs ? Comment sont-elles utilisées ? À quelles fins ? Les technologies de l’oppression ne visent qu’une chose : nous libérer de la liberté. Plus elles nous connaissent, plus leurs algorithmes s’affinent, et plus elles veulent nous libérer du fardeau de choisir. Mais il est encore temps de réagir ! Nous pouvons décider d’en finir avec la délégation et nous organiser autrement, en construisant et en élargissant des sphères d’intimité nous protégeant des injonctions à l’obscénité automatisée, à la pornographie émotionnelle et à la transparence radicale. Et à cette fin l’utilisation des logiciels libres constitue déjà un bon début… Mais elle ne garantit pourtant rien.

Biographie de Ippolita :
Ippolita est un groupe de recherche interdisciplinaire créé en Italie en 2004. Il s'attelle à disséquer les technologies de la domination et à comprendre leurs effets sociaux. Les textes qu'il signe sont écrits de manière collaborative et conviviale. Certains d'entre eux ont été traduits en cinq langues. En français, outre le présent ouvrage, ont été publiés J'aime pas Facebook et Le Côté obscur de Google.

Homo Informatix

Homo Informatix

Quand un ingénieur philosophe se penche sur l’informatique et quand, en plus, il se nomme Luc de Brabandere, on peut s’attendre à être dépaysé. Car si l’informatique a – à l’instar de l’écriture et de l’imprimerie – révolutionné notre façon de penser, cette science a pris naissance… il y a plus de 3000 ans, bien avant que l’ordinateur ne fasse ses premiers calculs ! Et quoi de mieux, pour se familiariser avec cette nouvelle façon de penser, que de se glisser dans la tête de ceux qui l’ont façonnée ? C’est donc un voyage que nous propose Luc de Brabandere, à la rencontre de personnalités hors du commun, certaines connues, d’autres injustement méconnues qui, chacune dans leur domaine, avec des intuitions fulgurantes, ont contribué à cette révolution qui nous touche tous. Mais pour l’auteur, l’histoire d’Homo Informatix est loin d’être terminée. Elle reste même encore à écrire et l’importance des enjeux est telle qu’il vaut mieux prendre le clavier soi-même. Partant du constat qu’aujourd’hui, les principaux protagonistes de cette épopée sont avant tout des techniciens et des entrepreneurs, Luc de Brabandere nous invite à inventer tous ensemble les principes d’un humanisme numérique. Car il n’existe pas d’algorithme pour écrire l’avenir !

Site de l'auteur ⇒ https://lucdebrabandere.com/

Parlez du porno à vos enfants, avant qu'internet ne le fasse !

Parlez du porno à vos enfants, avant qu'internet ne le fasse !

Parce que l’exposition à la pornographie est inévitable, tout parent doit absolument y préparer ses enfants. Savez-vous qu’à la fin du collège, 100 % des jeunes ont vu du porno ? Savez-vous que l’âge moyen du premier visionnage est de 11 ans et que les vidéos pornos circulent déjà à la sortie des écoles primaires ?
Sur la base d’une enquête fouillée – panorama glaçant des images que l’on trouve aujourd’hui sur Internet –, les auteurs analysent les effets potentiellement dévastateurs du porno sur les jeunes.
Mais ils délivrent un message rassurant : il est possible et même indispensable d’agir quand on est parent pour éviter que ces images altèrent le développement d’un enfant et affectent ses relations futures.
En plus de l’éventail des solutions techniques pour filtrer le flux d’images, les auteurs expliquent comment mettre concrètement en garde contre les risques liés à la pornographie, sa nature addictive et les stéréotypes sexistes et violents qu’elle véhicule : soumission de la femme, exigence de performance, recherche d’un physique sans défaut…
Ce livre salutaire va vous permettre d’ouvrir avec vos enfants ou vos ados un dialogue riche et sécurisant, qui les aidera à se protéger et à avancer vers une sexualité épanouissante et consentie.

  • « Un livre éclairant sur l’hypersexualisation précoce, ou les dégâts collatéraux de la culture porno. » – Nicolas Santolaria, Le Monde

Fake News, la manipulation en 2019

Fake News, la manipulation en 2019

Les « fakes » (infox, fausses nouvelles), les théories du complot, l’intoxication en ligne ou la prolifération des faits dits alternatifs ou de révélations imaginaires…, tout cela mobilise des vérificateurs et dénonciateurs dans la presse, les ONG, dans les gouvernements et même chez les grands du Net. Cette vague de faux est censée expliquer des votes irrationnels (Brexit, Trump), voire annoncer une ère de la « post-vérité » où les masses deviendraient comme indifférentes aux faits vérifiés. Certains expliquent même le mouvement des Gilets jaunes par des « infox » et des manipulations en ligne. Chacun peut-il choisir la version de la réalité qui renforce ses préjugés et les communautés vont-elles s’isoler de plus en plus dans des univers imaginaires ? Au détriment de la vérité commune et de la démocratie ?

Si tel est le cas, il faut se demander pourquoi une fraction de la population est devenue si rétive aux évidences que professent médias ou experts, d’où vient ce scepticisme de masse et comment se propage l’affabulation. Pourquoi, par exemple, les Gilets jaunes accusent les médias de mentir et ne les croient plus. Prolongeant ses travaux sur la désinformation, l’auteur montre les ressorts culturels, psychologiques et technologiques de prolifération des impostures et délires. Il analyse aussi la coupure entre des élites convaincues que seuls des gens manipulés ou délirants peuvent douter de leurs évidences et, d’autre part, des populations devenues insensibles au pouvoir des médias classiques ou au discours venu d’en haut.

Le livre pose la question de l’impuissance à maintenir un consensus sur le réel. Mais il analyse aussi le pouvoir inédit des technologies de communication et le conflit entre les médias, les vieilles machines à faire-croire et les nouveaux réseaux du croire ensemble. Un monde où personne ne croit plus rien, où chacun croit ce qui lui plaît ou une crise de confiance dans les anciennes machines à faire croire ?

François-Bernard Huyghe, docteur d'État en sciences politiques, HDR, est directeur de recherche à l'IRIS et a enseigné au CELSA Paris IV Sorbonne. Spécialiste de questions stratégiques et de communication, blogueur influent (https://www.huyghe.fr/), médiologue, il a écrit de nombreux ouvrages sur l'influence et la désinformation. Notamment chez VA Éditions : « Daech l'arme de la communication dévoilée » et « Dans la tête des Gilets jaunes ».

Décoder l'info - Comment décrypter les fake news

Décoder l'info - Comment décrypter les fake news

Trop d'infos tuent-elles l'info ? Dans une société de l'infobésité, le paradoxe est que le public n'a jamais été aussi mal informé. Hoax, parodies, rumeurs et bad-buzz pullulent sur un web dont les mécanismes de propagation de la fausse nouvelle sont devenus structurels. Cet ouvrage propose un décryptage minutieux et illustré des rouages de la désinformation sur Internet. Révélant les intentions qui sous-tendent ces fake news, les auteurs démontrent les manipulations de l'opinion qui sont à l'œuvre et les conséquences politiques, économiques ou scientifiques qu'elles engendrent. Si les perspectives sont sombres, dans un contexte où les médias peinent à retrouver un modèle économique viable, l'ouvrage explore néanmoins les solutions et évalue les différentes réponses envisagées par les rédactions des grands journaux, les géants du web et les institutions.

Digitale entrepreneuse, Caroline Faillet conseille et accompagne les grandes entreprises (SNCF, Saint-Gobain, Essilor…) dans leur stratégie depuis le décryptage de l’influence du numérique sur leur marché jusqu’à la mise en œuvre de leur plan de transformation. Elle collabore avec le monde académique (HEC Executive Education, IHEDN à l’École militaire…) pour former les cadres dirigeants aux techniques d’influence digitale.
De formation HEC, Caroline Faillet s’intéresse dès le début des années 2000 aux phénomènes d’influence propres au numérique. Elle a cofondé en 2014 l’agence Bolero, dont la vocation est de décrypter les opinions et comportements des internautes pour éclairer les stratégies des organisations. Elle est également l’auteur de « L’art de la guerre digitale – Survivre et dominer à l'ère du numérique » (Dunod, 2016).

Marc 0. Ezrati est directeur de l’agence Question d’Angles et expert en média intelligence. Il est également l’auteur de l’ouvrage « Police(s) » paru en 2017 chez Bréal.

Incognito - Anonymat, histoires d'une contre-culture

Incognito - Anonymat, histoires d'une contre-culture

Je est un autre… Avatars, alias, pseudonymes, multiplication des identités virtuelles : de Romain Gary aux Daft Punk en passant par Elena Ferrante ou Anonymous, les expériences d’anonymat sont au cœur des bouleversements récents de nos sociétés.
Ce livre en propose pour la première fois l’histoire, l’histoire secrète d’une contre-culture. Elle est faite de scandales, de luttes cachées et d’affaires demeurées mystérieuses. Ses acteurs sont des invisibles agissant en marge des récits officiels, héros masqués ou inconnus héroïques, lanceurs d’alerte et artistes d’avant-garde mais aussi charlatans et imposteurs. Parfois géniaux, souvent incompris, ils ont inventé des formes inouïes de ruses et de stratégies en tout genre. À l’heure de la surveillance de masse, de la célébrité pour la célébrité, ils proposent de nouvelles façons d’être au monde et réinventent les notions d’auteur, d’individu et de liberté.

Nos jeunes à l'ère numérique

Nos jeunes à l'ère numérique

Ce livre se penche sur les usages qu’ont les enfants et les adolescents des mondes numériques et sur les conséquences psychoaffectives, éducatives et sociales qui en découlent. Si le focus est mis sur les pratiques « jeunes », l’ouvrage aborde aussi la petite enfance et ne fait pas l’économie d’une réflexion globale sur la place des écrans aujourd’hui. Les auteurs, issus de différentes disciplines, proposent quelques balises et des outils pour comprendre et accompagner les enfants sur le Net.

Professeure à l’Université de Namur, docteur en communication et psychologue, Annabelle Klein analyse les impacts relationnels et sociétaux liés à la porosité des frontières entre sphères numériques et sphères privées.

Le capitalisme numérique : en route vers un e-avenir radieux ?

Le capitalisme numérique : en route vers un e-avenir radieux ?

Se poser et réfléchir.
Voilà quelque chose que nous ne faisons plus très souvent. Certes, tous autant que nous sommes, chaque jour nous pensons à de multiples choses : notre famille, nos amis, nos obligations multiples (boulot, études, factures…), nos diverses envies, nos souvenirs d’hier et nos projets de demain… La vie moderne est trépidante, une sorte de jonglerie incessante entre de nombreuses sollicitations, parmi lesquelles les technologies occupent une place de choix. Consoles de jeux, liseuses, ordinateurs, tablettes, Smartphones : les occasions de pianoter sur des objets électroniques ne manquent pas. Elles manquent d’autant moins que notre connexion aux autres est devenue quasi permanente. Mails, sms, tweet, coups de fil et réseaux sociaux : sans cesse, nous sommes interpellés et nous interpellons les autres. Ce qui laisse peu de temps pour se poser, réfléchir tranquillement et prendre du recul sur la société dans laquelle nous vivons.

Pourtant, cette société mérite qu’on la regarde à distance, comme du haut d’une colline. Car les messages qu’on nous donne à son propos sont fortement contradictoires. Ainsi, nous vivons dans un monde libre… où beaucoup de gens n’ont pas les moyens de s’abriter sous un toit ou de nourrir leurs enfants. De même, nos démocraties seraient le meilleur mode de vie jamais inventé mais… les abstentionnistes sont la première force électorale dans de nombreux pays (parfois suivis de près par des partis pour lesquels la démocratie n’est clairement pas une priorité). On dit aussi de notre société qu’elle est en voie de développement durable alors que les pressions humaines sur la planète n’ont jamais été aussi fortes et dangereuses qu’aujourd’hui. Enfin, notre société surfe sur une vague incessante de progrès technologique qui propulse nos vies à toute vitesse vers un monde aux contours inconnus, dont nous ne connaissons pas les avantages et inconvénients relatifs (comparativement à celui que nous quittons). Certains nomment cet horizon « progrès » ; d’autres pensent au contraire que l’avenir est bouché, que l’horizon est gris, que leurs enfants n’auront pas une aussi belle vie qu’eux. Pour lever ce flou qui masque l’horizon, pour comprendre la trajectoire que nous suivons, un regard sur le chemin déjà parcouru peut s’avérer éclairant.

La guerre des métaux rares

La face cachée de la transition énergétique et numérique

La guerre des métaux rares - La face cachée de la transition énergétique et numérique

Disponible aussi en livre de poche chez Les Liens qui Libèrent (09/10/2019)

Transition énergétique, révolution numérique, mutation écologique… Politiques, médias, industriels nous promettent en choeur un nouveau monde enfin affranchi du pétrole, des pollutions, des pénuries et des tensions militaires. Cet ouvrage, fruit de six années d’enquête dans une douzaine de pays, nous montre qu’il n’en est rien !

La guerre des métaux rares - La face cachée de la transition énergétique et numérique

En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, cobalt, indium, platinoïdes, tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique (elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole.

Dès lors, c’est une contre-histoire de la transition énergétique que ce livre raconte – le récit clandestin d’une odyssée technologique qui a tant promis, et les coulisses d’une quête généreuse, ambitieuse, qui a jusqu’à maintenant charrié des périls aussi colossaux que ceux qu’elle s’était donné pour mission de résoudre.

Journaliste pour Le Monde Diplomatique, Géo ou National Geographic (il est notamment lauréat de l’édition 2017 du Prix Erik Izraelewicz de l’enquête économique, créé par Le Monde), Guillaume Pitron signe ici son premier ouvrage. La géopolitique des matières premières est un axe majeur de son travail. Il intervient régulièrement auprès du parlement français et de la Commission européenne sur le sujet des métaux rares.

  • « Un livre édifiant » – LE MONDE
  • « Une formidable enquête dont l’auteur tire un livre qui fait froid dans le dos » – L’OBS
  • « L’auteur jette une lumière crue sur un angle mort de la lutte contre le réchauffement climatique. Un essai édifiant » – LES INROCKS

Site Web de Guillaume Pitron ⇒ https://www.guillaumepitron.com/

Déconnectez-vous !

Édition poche revue et augmentée

Déconnectez-vous !

Aujourd'hui, internet nous accompagne toujours et partout. Où que nous soyons, grâce à nos téléphones portables, nous pouvons nous connecter à tout moment. Conséquence : nous ne savons plus nous déconnecter. D'où une addiction maladive aux messages, un oubli de la présence de l'autre, un état de distraction chronique, voire un manque d'efficacité et de présence au monde…
Pour certains, la connexion est un réflexe mécanique : elle a perdu toute signification. On se connecte… sans même savoir pourquoi !
Le temps est venu d'apprendre à vivre avec les nouvelles technologies. Un mouvement en faveur de la “ déconnexion ” est en train d'émerger dans nos sociétés. Ici et là, des individus commencent à ralentir le rythme. Ils n'hésitent plus à “ débrancher ” temporairement leurs appareils électroniques. Leur objectif ? Reprendre le contrôle de leur vie.
S'appuyant sur ses lectures, de Sénèque à Sylvain Tesson, en passant par Thoreau et tant d'autres, Rémy Oudghiri pense que cette déconnexion salutaire est une possibilité de se retrouver soi-même et de remettre les livres et l'esprit au coeur de notre vie.

Rémy Oudghiri est sociologue, spécialiste des pratiques de consommation et des tendances émergentes. Il est directeur général adjoint de Sociovision, société d’études et de conseil.
Il est également l'auteur de “Habiter l’aube” (2019) et “Petit éloge de la fuite hors du monde” (2014).

Mindfuck - Le complot Cambridge Anaytica pour s'emparer de nos cerveaux

Mindfuck - Le complot Cambridge Anaytica pour s'emparer de nos cerveaux

Disponible en livre de poche chez Lgf (24/03/2021)

Dans ce témoignage inédit, le lanceur d’alerte Christopher Wylie nous raconte comment l’utilisation des données personnelles de dizaines de millions de personnes et des opérations de manipulations mentales menées à grande échelle ont permis à Donald Trump d’accéder au pouvoir, et au Brexit de l'emporter lors du référendum britannique. Wylie a été le premier à dénoncer les pratiques de la société pour laquelle il travaillait, Cambridge Analytica, et à pointer du doigt Facebook, WikiLeaks, les services de renseignement russes et des hackers du monde entier qui ont participé, plus ou moins activement, à ces opérations dont les conséquences politiques et géopolitiques nous concernent tous.

Mindfuck - Le complot Cambridge Anaytica pour s'emparer de nos cerveaux - Livre de poche

En partant de son histoire personnelle et de ses idéaux – Christopher Wylie est de tous les combats progressistes depuis son jeune âge –, le lanceur d’alerte décrit son arrivée à vingt-quatre ans dans une entreprise anglaise chargée par le Ministère de la Défense britannique de combattre le fanatisme religieux qui sévit en ligne. Mais rapidement, cette stratégie d’utilisation massive de données est détournée pour des buts politiques et Cambridge Analytica, puis son bureau des Opérations Américaines sont créés. Collecte de données, analyse de profils psychologiques, création et propagation massive de contenus : une véritable arme de guerre tombée entre les mains de l’alt-right.

Mindfuck ne révèle pas simplement les dangers de l’hyper-connectivité et des données personnelles utilisées par des entreprises privées, ce livre expose au grand jour les stratégies pour orienter le vote de millions de citoyens via des campagnes de communication ultraciblées qui ébranlent le libre-arbitre de chacun mais également les piliers de nos démocraties. Ce document de première-main est aussi sensationnel que stupéfiant, un manifeste qui changera définitivement notre regard sur le monde numérique.

Traduit de l’anglais (Canada) par Aurélien Blanchard.

Christopher Wylie, né le 19 juin 1989, est un lanceur d'alerte canadien, ancien directeur de recherche à Cambridge Analytica. Il est à l'origine du scandale Facebook-Cambridge Analytica.

L'âge du capitalisme de surveillance

L'âge du capitalisme de surveillance

Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes… jusqu’à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place – à des fins strictement lucratives.

Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d’un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d’une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie.

Il est urgent de développer des outils pour appréhender cette situation « sans précédent » et provoquer une prise de conscience internationale. Unanimement salué par la presse, L’Âge du capitalisme de surveillance est un appel à la résistance.

Objets connectés, cookies, publicités ciblées… Nos données personnelles, initialement collectées pour fluidifier la navigation sur Internet, améliorer ou simplifier les services sont désormais revendues – notamment par Google et Facebook, qui en ont fait leur fonds de commerce. La « data » est devenue « l’or noir » de l’économie numérique. Tous tracés, et alors ? Dans cet ouvrage retentissant, immense succès critique et commercial aux Etats-Unis, Shoshana Zuboff ne se contente pas de dénoncer un système. Elle nomme, comme Weber ou Arendt avant elle, le « sans précédent » de notre époque : car nous n’avons ni outils, ni concepts, ni expérience pour nous protéger. Et le capitalisme de surveillance menace autant notre libre arbitre que la démocratie.

J’ai vu naître le monstre - Twitter va-t-il tuer la #démocratie ?

J’ai vu naître le monstre - Twitter va-t-il tuer la #démocratie ?

Journaliste, Samuel Laurent est tombé dans le chaudron de Twitter dès la création de « l’oiseau bleu ». Promesse d’une démocratie sans filtre, le réseau apparaissait comme une source inédite de sujets, de témoins et de voix nouvelles.
Pendant des années, Samuel Laurent a adoré Twitter, cette agora où il se passe toujours quelque chose, comme les mouvements planétaires #MeToo ou #BlackLivesMatter. À la tête des « Décodeurs » du Monde (un service de vérification factuelle), cinglant ou ironique, fort de ses 160 000 followers, Samuel Laurent s’est mué en chasseur d’intox et de complotistes.
Mais comme beaucoup, il s’est brûlé : trop de raccourcis (y compris de sa part), trop de violence, trop de meutes organisées qui déchiquettent leurs proies virtuelles. Burn-out. Il a fini par décrocher, pour redevenir journaliste de terrain.

Dans un témoignage puissant, en forme d’avertissement, Samuel Laurent enquête sur le monstre qu’est devenu Twitter, un réseau où chacun s’invente une vérité, où l’indignation vertueuse et la manipulation règnent. C’est pourtant là que les politiques et les journalistes scrutent le moindre mouvement d’opinion, au risque de créer des « bulles d’information » qui s’auto-alimentent. Au point de tuer la démocratie ?

Samuel Laurent débute sa carrière comme journaliste Web au Figaro.fr avant de diriger le service des « Décodeurs » sur Le Monde.fr à partir de 2014. Il quitte la vérification factuelle en 2019 pour rejoindre le pôle Enquêtes du Monde.

Apocalypse cognitive

Apocalypse cognitive

La situation est inédite. Jamais, dans l’histoire de l’humanité, nous n’avons disposé d’autant d’informations et jamais nous n’avons eu autant de temps libre pour y puiser loisir et connaissance du monde. Nos prédécesseurs en avaient rêvé : la science et la technologie libéreraient l'humanité. Mais ce rêve risque désormais de tourner au cauchemar. Le déferlement d’informations a entraîné une concurrence généralisée de toutes les idées, une dérégulation du « marché cognitif » qui a une fâcheuse conséquence : capter, souvent pour le pire, le précieux trésor de notre attention. Nos esprits subissent l’envoûtement des écrans et s’abandonnent aux mille visages de la déraison.

Victime d’un pillage en règle, notre esprit est au cœur d’un enjeu dont dépend notre avenir. Ce contexte inquiétant dévoile certaines des aspirations profondes de l’humanité. L’heure de la confrontation avec notre propre nature aurait-elle sonné ? De la façon dont nous réagirons dépendront les possibilités d'échapper à ce qu'il faut bien appeler une menace civilisationnelle.

Gérald Bronner est professeur de sociologie à l'Université de Paris, membre de l’Académie des technologies et de l’Académie nationale de médecine. Il a publié plusieurs ouvrages couronnés par de nombreux prix.

Manuel de survie du RGPD

Manuel de survie du RGPD

Depuis 2018, les obligations qui s'imposent aux traitements de données personnelles ont profondément évolué. Si les principes fondamentaux (les objectifs) demeurent les mêmes, les formalités et l'organisation à mettre en place (les moyens) ont été bouleversées. Le respect des obligations du RGPD n'est pas seulement une « formalité administrative » de plus : il peut conditionner la survie de vos projets ou même de votre entreprise.

Inversement, la conformité au RGPD diminue votre risque de subir une cyberattaque ou une plainte de clients mécontents. Elle constitue un avantage concurrentiel et valorise votre entreprise. Pourtant, pour les petites et moyennes structures qui ne disposent pas d'un spécialiste du droit des données personnelles en interne et qui n'ont pas les moyens de faire appel à un consultant, le RGPD représente un véritable défi : texte volumineux et incompréhensible, obligations complexes, sanctions alourdies.

Cet ouvrage propose au lecteur une méthodologie « clé en main » de mise en œuvre du RGPD dans une petite ou moyenne organisation. Vous découvrirez les principales notions du RGPD, les obligations du responsable d'un traitement et les droits des personnes concernées. Ce manuel progresse pas à pas dans les différentes étapes de mise en conformité. Il vous fournit des modèles d'organisation méthodologique et des exemples de mentions d'information, réponses types, rubriques de registres, etc.

Les nouveaux travailleurs des applis

Les nouveaux travailleurs des applis

Deliveroo, Uber, Etsy, Foule Factory, etc : autant d’applications et de plateformes en ligne qui prétendent bouleverser nos façons de consommer. Mais qu’en est-il de nos manières de travailler ?

Plus qu’une innovation technique, les plateformes numériques apparaissent comme le lieu d’une redéfinition des règles du jeu en matière d’emploi et de travail. Entre marchandisation des activités de loisir et gratuité du travail, le « capitalisme de plate-formes » participe de l’émergence de formes renouvelées, voire exacerbées, de sujétion des travailleurs. Loin des idéaux d’une prétendue « économie du partage », n’assiste-t-on pas au déploiement de nouvelles dynamiques du capitalisme avancé ?

À partir d’enquêtes sur les chauffeurs et livreurs, ou encore sur les chefs à domicile, cet ouvrage met au jour la tâcheronnisation des travailleurs et l’extension du domaine du travail, tout en analysant les résistances et les régulations de ces nouvelles activités.

Derrière les écrans

Les nettoyeurs du Web à l'ombre des réseaux sociaux

Derrière les écrans - Les nettoyeurs du Web à l'ombre des réseaux sociaux

Employés par des sous-traitants aux quatre coins du monde, les modératrices et modérateurs de contenu sont les travailleurs de l’ombre chargés de purger les sites Internet, les réseaux sociaux et les applications mobiles des photos, vidéos ou commentaires abjects qui les inondent : propos haineux, cyber-harcèlement, injures racistes ou sexistes, automutilations et tortures, viols et décapitations, pédophilie…

À travers des dizaines d’entretiens menés avec ces collecteurs de déchets numériques dans les zones rurales de l’Iowa, dans la Silicon Valley, au Canada et aux Philippines, cette enquête met au jour l’économie souterraine d’une industrie dont les coulisses tranchent avec le progressisme revendiqué. À rebours de l’optimisme libertaire des pionniers du Web, le filtrage des torrents de violence, de pornographie et de fiel déversés sur nos écrans s’impose aujourd’hui comme une tâche à la fois indispensable et sisyphéenne. Ses enjeux en termes de réglementation de la liberté d’expression et de délimitation des frontières du dicible et du montrable à l’échelle planétaire restent néanmoins largement ignorés.

Alors que les controverses autour des fake news, des discours de haine et du harcèlement en ligne obligent peu à peu les plateformes à rompre l’illusion d’une modération « automatique », Sarah Roberts révèle les conditions de travail des substituts de l’« intelligence artificielle » et les risques psychologiques auxquels sont exposés celles et ceux dont le quotidien connecté consiste à visionner à la chaîne des contenus insoutenables pour que nous n’y soyons pas confrontés.

Sarah T. Roberts est chercheuse et enseignante en sciences de l’information à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA).

L'innovation frénétique

Construire ou déconstruire le monde à l'heure du numérique

L'innovation frénétique - Construire ou déconstruire le monde à l'heure du numérique

Ce ne sont plus les imperfections de la science et de la technologie qui inquiètent, mais au contraire leurs réussites, leurs fulgurances, leurs capacités de transformation du monde. L’innovation technologique configure l’évolution de nos modes de vie : elle définit dès aujourd’hui nos besoins et nos désirs ; elle définira certainement demain nos perceptions, nos pensées, notre imagination. C’est encore plus clair avec la « transformation numérique » en cours depuis quelques années. Or, la passivité avec laquelle l’humanité accepte ce sort inquiète. On se contente de batailler pour la protection des données personnelles, pour quelques réglementations plus protectrices çà et là, ou pour l’émergence d’une éthique des technosciences. Pour nécessaires qu’elles soient, ces luttes ne sont pas à la hauteur des potentiels de transformation des nouvelles technologies, qui laissent la civilisation comme hébétée et impuissante devant ses propres réalisations.

Est-il encore possible d’encadrer l’innovation et ses conséquences ? Comment ? Les utopies sociales, le contrôle politique, le sentiment de responsabilité, semblent épuisés. Et on ne réglera pas la question en cherchant à étouffer la puissance de la technique. Car le danger ne vient pas de la technique elle-même. Le véritable danger provient de notre incapacité à donner une forme authentiquement humaine aux transformations que l’innovation suscite. Il est vital que notre pensée se hisse à la hauteur de nos pouvoirs d’agir. Le présent essai trace une piste dans cette direction. Il propose d’abandonner la croyance dans nos chimères technolibérales contemporaines pour une véritable pensée de la transformation.

Jean-François Simonin est docteur en philosophie, spécialiste de l’anticipation et des enjeux de long terme.

Le Bonheur était pour demain

Les rêveries d'un ingénieur solitaire

Le Bonheur était pour demain - Les rêveries d'un ingénieur solitaire

Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l’humanité le bonheur pour demain, ou au plus tard après-demain. L’emballement numérique, la perspective de technologies « révolutionnaires » ou « disruptives », les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, de l’immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies « propres » et la capacité à « réparer » une planète bien fatiguée.

Non content de tailler en pièces ce « technosolutionnisme » béat, du passé comme du présent, ignorant les contraintes du monde physique et de ses ressources limitées, l’auteur questionne aussi les espoirs de changement par de nouveaux modèles économiques plus « circulaires » ou le pouvoir des petits gestes et des « consomm’acteurs », face aux forces en présence et à l’inertie du système.

Une fois balayées les promesses mystificatrices ou simplement naïves, rien n’empêche de rêver, mais les pieds sur terre : nous pouvons mettre en œuvre, dès maintenant et à toutes les échelles, une foule de mesures salutaires.

Et si, finalement, le bonheur était bien pour demain ?

La Tyrannie du mérite

Qu'avons-nous fait du bien commun ?

La Tyrannie du mérite - Qu'avons-nous fait du bien commun ?

Nous vivons une époque dangereuse pour la démocratie, une époque qui creuse les écarts entre gagnants et perdants. En cause, l'idéal de la méritocratie qui, généralement associé au fonctionnement régulier des institutions démocratiques, à l'autonomie et à la liberté des citoyens, et à une certaine forme de justice sociale, apparaît fondamentalement vicié et in fine inégalitaire, conduisant les sociétés occidentales à une véritable « tyrannie du mérite ». La conséquence est un mélange de colère et de frustration qui a alimenté les protestations populistes et la polarisation extrême – le Brexit au Royaume-Uni, comme l'élection de Donald Trump aux États-Unis, était un verdict sans appel, qui traduit les inquiétudes, les frustrations et l'exaspération suscitées par des décennies d'inégalité croissante, et une mondialisation qui ne profite qu'aux élites tout en donnant aux citoyens ordinaires le sentiment d'être démunis.

Face aux écueils d'une méritocratie qui engendre excès d'orgueil et humiliation, Michael J. Sandel rappelle qu'il est plus que jamais nécessaire de revoir notre position vis-à-vis du succès et de l'échec, en prenant davantage en compte la part de chance qui intervient dans toutes les affaires humaines et en prônant une éthique de l'humilité plus favorable au bien commun.

Neuf essentiels pour un numérique humain et critique

Neuf essentiels pour un numérique humain et critique

La collection des «Neuf essentiels» est une initiative éditoriale de Culture & Démocratie qui consiste en la compilation, longuement introduite et commentée, de notices bibliographiques concernant des ouvrages incontournables pour qui veut s'informer sur un sujet d'actualité touchant à la culture et/ou à la démocratie.

Culture & Démocratie réfléchit depuis plus de vingt ans à la question du droit de participer à la vie culturelle, une question centrale en termes d’enjeux démocratiques. Dans un contexte où le numérique est omniprésent, et où les politiques culturelles le présentent comme une solution de choix aux problématiques de l’accès et de la participation, il semblait important de développer une approche critique du numérique qui permette d’en cerner les possibilités en termes d’émancipation sans toutefois occulter les dangers que peuvent représenter ces nouvelles pratiques en termes de contrôle, de normalisation, d’uniformisation.

Après la mise en place, avec PointCulture et un groupe d’associations issues des secteurs culturel et social, d’un cycle de conférences sur cette question, Culture & Démocratie en fait le thème de ce cinquième « Neuf essentiels ». Au sommaire, 12 notices bibliographiques commentées d’ouvrages incontournables pour qui veut s’informer sur ce sujet, précédées d’une introduction en trois parties signée par Pierre Hemptinne, Emmanuel Vergès et Jérémy Grosman.

Les enfants sont rois (Roman)

Les enfants sont rois (Roman)

Disponible en livre de poche dans la collection Folio chez Gallimard (11/08/2022)

« La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. “On dirait une enfant”, pensa la première, “elle ressemble à une poupée”, songea la seconde. Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. »

Les enfants sont rois (Roman)

Mélanie, qui a grandi dans le culte de la téléréalité, n’a qu’une idée en tête : devenir célèbre. Mais son unique apparition à l’écran tourne au fiasco. Quelques années plus tard, mariée et mère de famille, elle décide de mettre en scène le quotidien de ses enfants sur YouTube. Le succès ne se fait pas attendre, et la voilà bientôt suivie par des millions d’abonnés. Jusqu’au jour où sa fille disparaît.

À travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.

En épigraphe, Delphine de Vigan a placé cette phrase de Stephen King : « Nous avons eu l'occasion de changer le monde et nous avons préféré le téléachat ».

Les écrans et moi - L'essentiel pour un usage responsable

Les écrans et moi - L'essentiel pour un usage responsable

Consoles de jeux, tablettes, smartphones, réseaux sociaux… les supports numériques et Internet t’offrent des possibilités incroyables ! Ce sont des outils géniaux… à condition de savoir les maîtriser pour naviguer en toute sécurité.

Tu trouveras, dans cet ouvrage pratique aux illustrations drôles et modernes, des réponses simples et des recommandations efficaces pour être un utilisateur éclairé et responsable.

Design addictif, surexposition aux écrans, fake news, collecte de données, diffusion d’images choquantes, respect de ta vie privée… grâce à de nombreuses ressources et astuces, ce livre t’aidera à mieux appréhender Internet et à avoir un avis critique sur ta propre utilisation des nouvelles technologies.

  • Pourquoi devient-on accro aux écrans ? Les jeux vidéo développent-ils le cerveau ?
  • C’est quoi le cyberharcèlement ? Tout finit par s’effacer sur Internet ?
  • Est-ce qu’Internet sait tout sur moi ?

⇒ Un livre pratique, ludique et informatif pour les ados de 11 à 13 ans, à lire seul, en famille ou entre amis.

Les robots émotionnels

Les robots émotionnels

Il faut nous y préparer : demain, robots, agents conversationnels (chatbots) et autres poupées humanoïdes vont détecter nos émotions avec de plus en plus d'acuité. Si nous sommes malheureux, ils nous remonteront le moral ; si nous sommes seuls, en difficulté, ils se feront aidants. Ces « amis artificiels » vont prendre une place grandissante dans la société.

Or ils n'ont ni émotions ni sentiments, ni hormones de désir et de plaisir, ni intentions propres. À l'instar de l'avion qui ne bat pas des ailes comme un oiseau pour voler, nous construisons des machines capables d'imiter sans ressentir, de parler sans comprendre et de raisonner sans conscience. Si leur rôle peut être extrêmement positif, notamment dans le domaine de la santé, les risques de manipulation sont par ailleurs réels : dépendance affective, isolement, perte de liberté, amplification des stéréotypes (80 % de ces artefacts ont des voix, des noms – Alexa, Sofia – et des corps de femmes, qui en font des assistantes serviles ou des robots sexuels)…

Seront-ils un prolongement de nous-mêmes ? Jusqu'où irons-nous pour programmer une émergence de conscience artificielle ? Et l'éthique dans tout ça ? Mêlant technologie, philosophie et neurosciences, Laurence Devillers pose les questions centrales de responsabilité sur l'application de ces robots « émotionnels » au sein de la société et les enjeux qu'ils représentent pour notre dignité humaine.

Professeure à l’université Paris-Sorbonne et chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (Limsi) du CNRS, Laurence Devillers dirige l’équipe de recherche Dimensions affectives et sociales dans les interactions parlées. Ses domaines de recherche portent principalement sur l’interaction homme-machine, la détection des émotions, le dialogue oral et la robotique affective et interactive.

Numérique responsable (Magazine Kaizen, hors-série)

L’informatique peut-elle être écologique ?

Numérique responsable - L’informatique peut-elle être écologique ? (Magazine Kaizen, hors-série)

Si la notion de progrès signifie « mieux vivre », alors nous y sommes tous favorables pour demain, pour l’ensemble des êtres humains.

Reste à savoir comment on tend vers ce progrès…

Pour certains, le progrès passe par plus de technologie. Ce que nous vivons depuis des siècles. Pour d’autres, au contraire, il passe à présent par notre désaliénation vis-à-vis de la technologie, numérique en particulier.
En cinquante ans, en effet, l’informatique puis le numérique sont devenus omniprésents dans nos vies, professionnelles, personnelles. Ordinateurs, smartphones sont partout, tout le temps.
Le numérique a bouleversé nos quotidiens. Grâce à Internet, on a accès à une infinité d’informations. Les réseaux sociaux nous permettent de communiquer avec des milliers de personnes à l’autre bout du monde et, dans le même temps, nous éloignent de ceux qui vivent juste à côté de nous. Tout va plus vite : envoi de fichiers instantané, trading haute fréquence…
À l’ère de l’immédiateté, dans ce monde du « tout-numérique », nous éprouvons l’emprise : emprise sur nos ressources, nos biens communs, et emprise sur nos cerveaux. Sommes-nous rendus quelque part entre 1984 (George Orwell) et Le Meilleur des Mondes (Aldous Huxley), entre dictature et hyperconsommation, à l’image de la Chine ? Ou pouvons-nous, à l’inverse, tirer profit du numérique pour faire face à la crise écologique ? Et si le moment était venu d’appuyer sur « pause », de prendre un peu de recul, de passer au numérique responsable ?

Dans le hors-série “Numérique Responsable : l’informatique peut-elle être écologique ?”, les équipes de Kaizen et Zenika ont conjugué leurs forces pour à la fois alerter sur les risques et faire émerger le potentiel du numérique.

Au fil des pages, les lecteurs.trices vont ainsi pouvoir découvrir les impacts du numérique sur la planète et les cerveaux. Par exemple, combien savent qu’il faut 70 matériaux pour construire le smartphone qui se trouve dans notre poche ? Pourtant, nous sommes 88 % en France à en changer au bout de deux ans, alors qu’il fonctionne encore…
Mais ce Numéro Spécial va plus loin que le simple constat pour proposer des solutions concrètes à mettre en place dès à présent.

L'intelligence artificielle n'existe pas

Le cocréateur de Siri déconstruit le mythe de l'IA !

L'intelligence artificielle n'existe pas

Disponible en livre de poche chez J'ai Lu (16/09/2020)

Le document rare et l'incroyable parcours d'un inventeur français, qui à l'âge de neuf ans avait déjà construit un robot pour faire son lit et a ensuite été l'un des deux créateurs de Siri. Son objectif ici : tordre le cou aux idées reçues et aux fantasmes qui entourent l'IA aujourd'hui.

Vous ne comprenez rien à l'intelligence artificielle (IA) ? Vous avez peur que de méchants robots prennent le pouvoir et finissent par contrôler le monde ? Vous vous intéressez à l'IA et aux nouvelles technologies, mais vous aimeriez entendre un autre son de cloche ? Alors ce livre est pour vous !

L'intelligence artificielle n'existe pas

“ Tout est parti d'un immense malentendu. En 1956, lors de la conférence de Dartmouth, John McCarthy a convaincu ses collègues d'employer l'expression « intelligence artificielle » pour décrire une discipline qui n'avait rien à voir avec l'intelligence. Tous les fantasmes et les fausses idées dont on nous abreuve aujourd'hui découlent de cette appellation malheureuse.
Dans ce livre, je vous invite à me suivre, de mon petit village près de Toulouse à la Silicon Valley, sur les traces de cette fameuse « intelligence artificielle » à propos de laquelle on entend dire tant de bêtises, pour comprendre de quoi il s'agit exactement et anticiper ce qu'elle peut nous réserver à l'avenir.
Car aujourd'hui je l'affirme haut et fort : l'intelligence artificielle n'existe pas ! ”

Dr. Luc Julia est l'un des deux créateurs de l'assistant vocal d'Apple, Siri. Il est aujourd'hui Senior Vice-président et Chief Technical Officer du tout nouveau laboratoire d'intelligence artificielle de Samsung (SAIL) à Paris.

Site Web de Luc Julia ⇒ http://lucjulia.com/

La guerre mondiale des ondes

Le roman d'espionnage de la 5G

La guerre mondiale des ondes - Le roman d'espionnage de la 5G

La 5G est la clé de la troisième révolution industrielle. À moins qu’elle ne devienne celle de la troisième guerre mondiale. Cette enquête captivante raconte comment la technologie du « tout connecté » exacerbe dangereusement les tensions entre Chine et Occident.

En vingt ans, Huawei est devenu le numéro 1 mondial des télécoms. Mais faut-il confier son réseau 5G – qui pilotera les usines, véhicules et villes de demain – à une entreprise chinoise ? Accusé d’être un cheval de Troie du Parti communiste, Huawei est la cible depuis 2018 d’une attaque sans précédent des États-Unis.

L’auteur nous entraîne dans les coulisses de cette saga à plus de 2000 milliards de dollars : un dîner des « Five Eyes » qui scelle le sort du constructeur chinois dans le monde anglo-saxon ; la fille du fondateur de Huawei placée en résidence surveillée à Vancouver ; des citoyens canadiens jetés dans des geôles chinoises ; une cascade d’embargos ; des menaces contre les dirigeants européens…

Derrière la 5G, c’est l’ascendant technologique sur le monde que se disputent Washington et Pékin. L’Europe, elle, est écartelée entre son alliance politico militaire avec les États-Unis et sa dépendance économique à la Chine. Un nouveau rideau de fer, numérique, descend sur le monde. Peut-on encore l’arrêter ?

Sébastien Dumoulin, journaliste aux Échos, est spécialiste de l’actualité des télécoms et des plates-formes numériques.

Leur progrès et le nôtre - De Prométhée à la 5G

Leur progrès et le nôtre - De Prométhée à la 5G

« On passe des commandes en ligne, on prend des apéros en ligne, bientôt on fera l’amour en ligne… Avec le Covid, notre société a gagné vingt ans. » — Thierry, restaurateur amiénois.

Il y a ceux qui se prosternent devant le moindre gadget, qui l’élèvent au rang de « Progrès » à majuscule. Et d’autres qui cherchent de nouveaux chemins pour un progrès humain.

Il y a ceux qui rêvent d’un « vaste réseau numérique neural », de « digitalisation » et de « capteurs » partout. Et d’autres qui redoutent ce futur à la Matrix.

Il y a ceux qui ne laissent pas le choix : « il faut accélérer », « aller de l’avant », « il y a une course, et la France risque de prendre du retard ». Et d’autres qui, avant de s’élancer, s’interrogent sur le sens de cette course : où va-t-on ? où veut-on aller ?

Il y a ceux qui célèbrent le Prométhée tout-puissant, porteur du feu et de la technique, même lorsqu’il mène à la catastrophe. Et ceux qui reprennent son flambeau, mais autrement : Prométhée a surtout eu pitié des hommes, il a pris le parti des faibles, lanceur d’alerte contre le Jupiter de l’Olympe ou de l’Élysée.

Il y a leur progrès, et le nôtre.

Dictature 2.0

Quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde)

Dictature 2.0 - Quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde)

Disponible aussi en livre de poche chez Tallandier (13/05/2021)

Aujourd’hui naît en Chine un régime comme le monde n’en a jamais vu. Une néo-dictature entièrement remodelée par les armes du XXIe siècle, les nouvelles technologies. Il est temps de nous en inquiéter.

Dictature 2.0 - Quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde)

« Au-dessus de lui, il n’y a plus que le ciel » : Xi Jinping concentre aujourd’hui un pouvoir plus important que Mao lui-même. À l’intérieur du pays, la Chine est en train d’arriver à un État de surveillance numérique parfait. Les technologies les plus modernes, notamment l’intelligence artificielle, propulsent l’économie chinoise dans le futur. Elles recueillent, relient et exploitent, dans de gigantesques banques de données, chaque pas et chaque pensée de plus d’un milliard de citoyens et de tous les visiteurs. L’objectif ? Le contrôle total du Parti sur tout et tous avec pour mesure étalon le fameux « crédit social », un système inédit fondé sur les bonus décernés par le Bureau de la fiabilité. Ainsi émerge une Chine nouvelle, défi direct pour nos démocraties qui importent massivement ces technologies.

Dans un livre choc, Kai Strittmatter nous propulse au cœur d’une Chine contemporaine digne d’Orwell. Cette Chine-là veut remodeler l’ordre international à son image. Les démocraties occidentales doivent réagir et y faire face avec lucidité.

Kai Strittmatter, journaliste allemand au quotidien Süddeutsche Zeitung, a été correspondant à Pékin pendant quatorze ans, jusqu’en 2018. Il est considéré comme l’un des meilleurs connaisseurs de la Chine en Allemagne, où son livre a connu un très grand succès.

Contre l'alternumérisme

Contre l'alternumérisme

L'alternumérisme a le vent en poupe : cyberminimalisme, smartphones équitables, inclusion numérique, ateliers de détox digitale, logiciel libre, open data, démocratie en ligne, neutralité du net… Ils sont nombreux à croire, (ou à vouloir nous faire croire), que la nouvelle économie de l'information pourrait tourner à l'avantage de tous ou, du moins, qu'on pourrait en contenir les effets les plus néfastes. Ce livre détruit méthodiquement cette théorie dangereuse, appelle à s'extraire de l'utopie numérique, à refuser la numérisation du monde.

L'Entrepôt (Roman)

L'Entrepôt (Roman)

Bienvenue chez Cloud. L'alpha et l'oméga du commerce en ligne. Le mastodonte de l'économie mondiale. Pour ce Big Brother version Business, le monde est un algorithme à sa merci. Ses employés ? Des esclaves connectés, cadencés, standardisés. Ex-petit patron au chômage, Paxton découvre avec effarement ses nouvelles conditions de travail, cet entrepôt aux allures de ville sous surveillance… Quant à Zinnia, autre nouvelle recrue, elle n'entre pas chez Cloud par hasard. Si cette amazone de la révolution compte infiltrer la compagnie, c'est pour mieux la détruire – de l'intérieur…

Éditeur de romans noirs, directeur de communication politique, conseiller municipal à la ville de New York, le trentenaire Rob Hart est un hyperactif. Il est également auteur d’une série policière (non traduite en France), de nouvelles publiées dans de nombreuses revues de littérature suspense, ainsi que dans les Best American Mystery Stories 2018, et co-auteur d’un roman avec James Patterson. Acheté dans plus de vingt pays et bientôt adapté au cinéma par Ron Howard, L'Entrepôt est son premier roman à paraître en France.

Histoires des médias

Des signaux de fumée aux réseaux sociaux, et bien après

Histoires des médias - Des signaux de fumée aux réseaux sociaux, et bien après

Disponible en livre de poche chez Flammarion dans la collection “Champs” (10/05/2023)

« Depuis toujours, l’homme a besoin de savoir ce qui le menace, ce qui nuit aux autres ou les sert. Et pendant longtemps, seule une poignée de puissants, souverains, religieux, marchands, ont eu le monopole de l’information, de sa fabrication à sa circulation. Une information libre, diffusée par des médias accessibles à tous et établie par des professionnels cherchant la vérité est le fruit d’une histoire récente, inattendue, fascinante. Et elle est à présent terriblement menacée.

Histoires des médias - Des signaux de fumée aux réseaux sociaux, et bien après

Comment distinguer le vrai du faux, l’information de la distraction ? Quel rapport entre informer, convaincre, enseigner, distraire ? Comment la démocratie résistera-t-elle aux formes de censure et de surveillance ? En quoi le déluge actuel et à venir d’informations, vraies ou fausses, influera-t-il sur notre façon de gérer les grands problèmes d’aujourd’hui et de demain ? Les réseaux sociaux, outils de surveillance généralisée, qui font de chacun le journaliste de lui-même, seront-ils balayés par une vague technologique plus puissante ? Les journalistes seront-ils remplacés par des automates ou resteront-ils des acteurs irremplaçables de la démocratie ?

Tels sont les sujets de ce livre. Encore une fois, comme pour tous les autres domaines dont j’ai tenté jusqu’ici de prévoir le devenir, celui des médias, vertigineux, ne peut être imaginé et maîtrisé qu’en remontant très loin dans son histoire, ou plutôt ses histoires. Ses passionnantes histoires. »

Écrivain, professeur, haut fonctionnaire, conseiller spécial du président de la République François Mitterrand pendant dix ans, Jacques Attali est le fondateur de quatre organisations internationales : Action contre la faim, Eureka, BERD et Positive Planet. Il a rédigé plus de 1.000 éditoriaux dans le magazine L’Express et écrit aujourd’hui dans Les Échos. Il est l’auteur de 83 livres vendus à plus de 7 millions d’exemplaires et traduits en 26 langues. Il dirige également plusieurs orchestres à travers le monde.

La tentation du repli

Burn-out, fatigues chroniques, phobies sociales et scolaires, addictions aux jeux vidéo…

La tentation du repli - Burn-out, fatigues chroniques, phobies sociales et scolaires, addictions aux jeux vidéo…

Repli sur soi, phobie de l’autre… cette tendance sociétale, amplifiée par la crise du Covid, est en germe depuis longtemps. Que ce soit chez les jeunes qui n’arrivent plus à franchir les grilles de leur lycée et se réfugient sur les réseaux sociaux ou les adultes en proie aux surcharges mentales. Comprendre ce phénomène aide à trouver des ressources pour en finir avec l’isolement et retrouver le goût des autres. Dans ce livre, la psychanalyste Sophie Braun s’appuie sur les témoignages de ses patients et sur les éclairages de Jung, Freud et Winnicott. Elle met en garde contre les diktats contradictoires de la société qui imposent d’être à la fois un hyper-consommateur passif et un individu libre et autonome. Certains s’adaptent, beaucoup en payent le prix fort (dépression, angoisses…). Quant aux plus fragiles, ils n’ont d’autres solutions que de se protéger en se mettant hors du monde. Leur mal-être nous prévient du danger : la perte de l’élan vital et de la relation à l’autre.

Les furtifs (Roman)

Les furtifs (Roman)

Disponible en livre de poche chez Folio SF (04/02/2021)

Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale, en faillite, a abandonnés, ont vu leur couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka – volatilisée un matin, inexplicablement. Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l’armée chargée de chasser ces animaux extraordinaires. Là, il va découvrir que ceux-ci naissent d’une mélodie fondamentale, le frisson, et ne peuvent être vus sans être aussitôt pétrifiés. Peu à peu il apprendra à apprivoiser leur puissance de vie et, ainsi, à la faire sienne.

Les furtifs (Roman)

Les Furtifs vous plonge dans un futur proche et fluide où le technococon a affiné ses prises sur nos existences. Une bague interface nos rapports au monde en offrant à chaque individu son alter ego numérique, sous forme d’IA personnalisée, où viennent se concentrer nos besoins vampirisés d’écoute et d’échanges. Partout où cela s’avérait rentable, les villes ont été rachetées par des multinationales pour être gérées en zones standard, premium et privilège selon le forfait citoyen dont vous vous acquittez. La bague au doigt, vous êtes tout à fait libres et parfaitement tracés, soumis au régime d’auto-aliénation consentant propre au raffinement du capitalisme cognitif.

Alain Damasio est un écrivain français né le 1er août 1969 à Lyon. Considéré comme l’un des maîtres de la science-fiction française, il est devenu célèbre grâce à « La Horde du Contrevent ». Spécialisé dans les dystopies politiques et les ouvrages d’anticipation, il écrit de nombreuses nouvelles, ainsi que des œuvres pour la radio, les jeux vidéo ou la scène. Applaudi par la critique, Alain Damasio a fait un retour attendu en 2019 avec son troisième roman « Les Furtifs ».

Comment sortir de l'emprise des réseaux sociaux

Comment sortir de l'emprise des réseaux sociaux

Les notifications, les alertes, les messages courts, les scores de publication sollicitent notre attention de façon permanente et accélérée. Tout cela renforce notre attachement aux réseaux numériques et à notre portable et provoque un stress et une baisse de la vigilance et de la réflexion. Ces plates-formes sont conçues pour encourager notre « engagement », c’est-à-dire la propagation à haute fréquence de tout message qui sera à la fois nouveau et saillant (donc souvent choquant ou étrange). Il en va de leur intérêt économique.

Dominique Boullier travaille sur ces questions depuis une quinzaine d’année et analyse ce mécanisme économique, technique et cognitif a une incidence fondamentale sur nombre de domaines liés à l’espace public et à la finance. L’amplification par les réseaux numériques se traduit par une mobilisation personnelle de tous les instants et un encombrement de l’espace public par la propagation accélérée d’informations non désirées. Les fake news sont moins un problème de véracité que de viralité incontrôlée. L’ouvrage démontre que les designs choisis par les plate-formes visent à capter l’attention permanente de leurs utilisateurs et nous rendent incapables de traiter les enjeux de long terme comme le réchauffement climatique.

Des solutions techniques et comportementales pour ralentir ce « réchauffement médiatique » existent et avant tout, il est nécessaire de contrôler le rythme de réplication (like, retweets, partages). Dominique Boullier propose une approche multidisciplinaire du numérique (« user experience », sciences cognitives, linguistique, sociologie) du numérique et renouvelle en profondeur notre conception de ces plate-formes qui dominent notre monde.

Pour tout résoudre, cliquez ici !

L’aberration du solutionnisme technologique

Pour tout résoudre, cliquez ici ! - L’aberration du solutionnisme technologique

Le Best-seller mondial d’Evgeny Morozov

« Pour tout résoudre cliquez ici ! » dénonce le discours employé par les entreprises et les chantres de la Silicon Valley qui veulent nous faire croire que grâce à l’Internet et aux nouvelles technologies tous les aspects de notre vie seront améliorés et la plupart des problèmes du monde disparaîtront.

Evgeny Morozov démontre qu’il n’y a pas une « application » comme réponse simple et immédiate à tous les enjeux sociétaux ni même à nos problèmes individuels. Il met en lumière deux concepts-clés, le solutionnisme et « l’Internet-centrisme », qui permettent de comprendre les schémas de pensée à l’œuvre derrière la révolution numérique.

Cet ouvrage porte un regard neuf et salutaire sur le numérique et sur nos usages. Il nous met en garde contre la croyance en un miracle technique et en un monde à l’efficacité sans faille où chacun serait contraint de revêtir la camisole de force numérique de la Silicon Valley.

Chercheur, journaliste et essayiste, Evgeny Morozov est spécialiste des implications politiques et sociales de la technologie. Né en Biélorussie, il a vécu à Berlin avant de s’installer aux États-Unis. Il collabore à la rédaction de The New Republic et publie régulièrement dans The New York Times, The Economist, The Wall Street Journal, Financial Time, London Review of Books, etc.

Remplacer l'humain

Critique de l'automatisation de la société

Remplacer l'humain - Critique de l'automatisation de la société

Les systèmes automatisés ont envahi notre quotidien via les applications pour smartphone, les GPS, les objets connectés, les robots ou drones domestiques – et bientôt les voitures sans conducteur. Chaque jour plus innovantes, ces technologies se proposent de soulager notre esprit, de nous épargner des efforts inutiles et de supprimer frictions et ralentissements dans nos vies.

Censés alléger le travail des ouvriers et accroître les gains de productivité, l’automatisation a été introduite dans les manufactures pendant la révolution industrielle. Grâce à l’irrésistible essor de la robotique et de l’informatique, elle n’a cessé de se développer, d’abord dans l’industrie puis dans tous les domaines : aviation, finance, architecture, design, ressources humaines, médecine, justice, enseignement…

En s’appuyant sur des exemples concrets et des études scientifiques diverses, Nicholas Carr démontre que notre dépendance accrue aux systèmes automatisés n’est pas sans danger. En faisant de moins en moins appel à nos sens, à notre expérience et à nos facultés intellectuelles, nous risquons de perdre notre autonomie, nos savoir-faire et notre pouvoir de décision. C’est pourquoi il est urgent de nous opposer à l’automatisation intégrale de la société et de remettre en question le primat de la technologie sur l’humain.

Nicholas Carr est considéré comme l’un des penseurs critiques majeurs du numérique aux États-Unis. Il est surtout connu en France pour son livre Internet rend-il bête ? (Robert Laffont, 2011).

Les Ravages des écrans

Les pathologies à l'ère numérique

Les Ravages des écrans - Les pathologies à l'ère numérique

En s’appuyant sur de très nombreuses recherches et études scientifiques internationales, le grand psychiatre et spécialiste du cerveau Manfred Spitzer montre à quel point notre dépendance aux technologies numériques menace notre santé, tant mentale que physique. Elles provoquent chez les enfants et adolescents comme chez les adultes de nouvelles maladies et en rendent d’autres plus fréquentes : baisse des performances cognitives, troubles du sommeil, dégradation des capacités d’attention et de concentration, tendance à l’isolement et au repli sur soi, dépression, disparition du sentiment d’empathie, etc. Et même, chez les plus jeunes, baisse de la motricité et des capacités de perception.

Ce vaste tableau des connaissances scientifiques sur les effets des écrans, enfin traduit en français, a rencontré un immense écho en Allemagne et dans le monde entier où il a provoqué nombre de débats et de prises de conscience. Cette synthèse majeure s’articule à une réflexion critique profonde qui ne se contente pas de lancer l’alerte sur les cyberpathologies. Elle nous apprend aussi à nous en protéger et à agir à titre préventif. Une contribution absolument cruciale pour tenter d’éviter un désastre psychologique et social.

Né en 1958, Manfred Spitzer est psychiatre et neurologue. Il dirige la clinique psychiatrique de la ville d’Ulm et enseigne à la faculté de médecine de cette même ville. Il a consacré ces dernières années plusieurs ouvrages aux effets des écrans sur le cerveau et la santé.

Du jetable au durable

En finir avec l’obsolescence programmée

Du jetable au durable - En finir avec l’obsolescence programmée

Smartphone cassé, lave-linge en panne, collants filés, imprimante inutilisable… quel est le point commun entre ces biens de consommation ? Ils sont tous victimes d’obsolescence programmée, symbole d’une société du jetable, qui nuit autant à l’environnement qu’aux consommateurs, tout en reposant sur un modèle économique à bout de souffle. La mort précipitée de nos produits est-elle réellement planifiée ? Quels sont les impacts de la reconnaissance en 2015 du délit d’obsolescence programmée ? Autant de questions auxquelles répond cet ouvrage, à l’aide d’une analyse sans concession du problème et l’exploration audacieuse de solutions individuelles et collectives.

Il s’agit dans un premier temps de définir ce qu’est l’obsolescence programmée, d’envisager ses conséquences non seulement en termes économiques et environnementaux, mais aussi d’un point de vue sociétal. Car la société de surconsommation entraîne la perte d’autonomie des citoyens et l’aggravation des inégalités sociales. À travers des illustrations et des témoignages, les auteurs font également le point sur les modèles économiques dits « durables », tels que l’économie collaborative, circulaire ou basée sur l’usage. Ils montrent que les moyens de combattre cette obsolescence accélérée existent et que grâce à eux, une nouvelle manière de consommer et de produire, plus responsable et durable, est en marche.

Laëtitia Vasseur et Samuel Sauvage militent contre la surconsommation et font partie des fondateurs de l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée) en 2015.

Affaires privées

Aux sources du capitalisme de surveillance

Affaires privées - Aux sources du capitalisme de surveillance

Avec une préface de Francesca Musiani.

Au quotidien, nos échanges numériques et nos comportements de consommateurs sont enregistrés, mesurés, calculés afin de construire des profils qui s’achètent et se vendent. Des débuts de la cybernétique aux big data, la surveillance a constitué un levier économique autant qu’idéologique.

Dans Affaires privées, Christophe Masutti retrace l’histoire technique et culturelle de soixante années de controverses, de discours, de réalisations ou d’échecs. Ce retour aux sources offre un éclairage passionnant sur le capitalisme de surveillance et sur le rôle joué par le marketing dans l’informatisation de la société. Il décrit la part prise par les révolutions informatiques et le marché des données dans les transformations sociales et politiques.

La surveillance est utilisée par les administrations à des fins de contrôle, et par les entreprises pour renforcer leurs capacités commerciales. Si les pratiques de renseignement des États ont souvent été dénoncées, la surveillance venue du monde des affaires n’a longtemps suscité qu’indifférence. Le business des données en a profité pour bousculer les cadres juridiques et réglementaires de la vie privée.

Comment développer une économie numérique qui respecterait la vie privée des individus ? Comment permettre à la vie privée d’échapper au pouvoir des affaires ? Christophe Masutti propose une réflexion historique et politique sur les conditions d’émancipation face à l’économie de la surveillance.

Christophe Masutti est docteur en histoire et philosophie des sciences et des techniques, hacktiviste et membre administrateur de l’association Framasoft. Il est chargé des affaires européennes à la Direction de la coopération du CHU de Strasbourg. Chercheur associé au laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs et Gouvernements en Europe) de l’université de Strasbourg, il est le traducteur de la biographie de Richard Stallman. Il a coordonné l’ouvrage Histoires et cultures du Libre aux éditions Framabook.

Francesca Musiani est chargée de recherche au CNRS, codirectrice du Centre Internet et société. Ses travaux sur la gouvernance de l’Internet, les résistances à la surveillance et la relation entre vie privée et internet lui valent de nombreuses collaborations internationales, notamment avec l’Internet Governance Lab de l'American University. Elle a publié Internet et Vie privée aux éditions UPPR. Sa thèse « Nains sans Géants » a obtenu en 2013 le prix Informatique et libertés délivré par la CNIL.

Big Brother is driving you

Brèves réflexions d'un informaticien obtus sur la société à venir

Big Brother is driving you

L’informatique seule est capable d’apporter les solutions qui s’imposent derechef à la complexification du monde et la multiplication des menaces écologiques, économiques et sociétales. La virtualisation de toute information, la multiplication des modes de connexion, la transformation de tout objet en un ordinateur rendent possible la prise en charge totalement automatisée de nos biens publics. Après-demain, des transports en commun impossibles à frauder optimiseront le trafic pour un coût écologique minimum, des senseurs intelligents s’assureront d’une consommation énergétique sobre, les contrats financiers et autres ne souffriront d’aucune défection possible et des algorithmes prédictifs préviendront toute activité criminelle. Face à l’urgence, nous accepterons de confier notre société aux mains d’un big brother « bienveillant ». L’interdit le deviendra vraiment et la privation remplacera la punition. Mais le souhaitons-nous vraiment ?

Hugues Bersini est professeur d’informatique à l’Université libre de Bruxelles et directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de cette même université. Ses travaux de recherche couvrent l’intelligence artificielle, la bio-informatique, le génie logiciel, les systèmes complexes et les sciences cognitives.

Interconnectés ? Numérique Et Convivialisme

Interconnectés ? Numérique Et Convivialisme

Pouvons-nous, oui ou non, vivre ensemble dans le monde ?

Les auteurs de cette réflexion collective proposent une critique vive de la façon dont nous habitons le monde, tout en dégageant une manière « convivialiste » de considérer les réseaux numériques d’information et de communication, en les appréhendant comme des communs, par une politique d’ouverture et de partage.

Le convivialisme propose en effet d’appréhender le politique à partir des modalités de partage de l’existence dans le monde. La révolution numérique contemporaine venant modifier les modalités d’habitabilité d’un monde commun, il importe d’accorder une importance toute particulière à ces articulations entre numérique et convivialisme et d’interroger ce que font ou défont les technologies numériques à la façon dont nous vivons les uns avec les autres.

Oui, nous pouvons vivre ensemble dans le monde. Mais, plus encore, nous pouvons transformer le monde en profondeur, à partir de ce qui nous relie les uns autres.

Avec les contributions de Renaud Hétier, Sandra Mellot, Jean-Philippe Pierron, Nicole Pignier, Fred Poché, Serge Proulx, Jean-Yves Robin Anaïs Théviot & Nathanaël Wallenhorst

L'utopie déchue - Une contre-histoire d'Internet

L'utopie déchue - Une contre-histoire d'Internet

À travers une histoire croisée de l’État et des luttes politiques associées aux moyens de communication, Félix Tréguer montre pourquoi le projet émancipateur associé à l’Internet a été tenu en échec et comment les nouvelles technologies servent à un contrôle social toujours plus poussé.
Ce livre est écrit comme un droit d’inventaire.

Alors qu’Internet a été, à ses débuts, perçu comme une technologie qui pourrait servir au développement de pratiques émancipatrices, il semble aujourd’hui être devenu un redoutable instrument des pouvoirs étatiques et économiques. Pour comprendre pourquoi le projet émancipateur longtemps associé à cette technologie a été tenu en échec, il faut replacer cette séquence dans une histoire longue : celle des conflits qui ont émergé chaque fois que de nouveaux moyens de communication ont été inventés.

Depuis la naissance de l’imprimerie, les stratégies étatiques de censure, de surveillance, de propagande se sont sans cesse transformées et sont parvenues à domestiquer ce qui semblait les contester. Menacé par l’apparition d’Internet et ses appropriations subversives, l’État a su restaurer son emprise sous des formes inédites au gré d’alliances avec les seigneurs du capitalisme numérique tandis que les usages militants d’Internet faisaient l’objet d’une violente répression.

Après dix années d’engagement en faveur des libertés sur Internet, Félix Tréguer analyse avec lucidité les fondements antidémocratiques de nos régimes politiques et la formidable capacité de l’État à façonner la technologie dans un but de contrôle social.

Au-delà d’Internet, cet ouvrage peut se lire comme une méditation sur l’utopie, les raisons de nos échecs passés et les conditions de l’invention de pratiques subversives. Il interpelle ainsi l’ensemble des acteurs qui luttent pour la transformation sociale.

Félix Tréguer est chercheur associé au Centre Internet et Société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po. Il est membre fondateur de La Quadrature du Net, une association dédiée à la défense des libertés à l’ère numérique.

Extractivisme

Extractivisme

Une enquête exceptionnelle sur l’intensification constante de l’exploitation massive de la nature ! Une mine d’information sur l’extractivisme et son cortège de bouleversements environnementaux et sociaux, pour comprendre les multiples facettes de l’entreprise de prédation et de destruction menée à travers la planète. Ce livre référence, unanimement salué par la presse à sa parution, a contribué à faire connaître le phénomène en France. Les « frontières extractives », les limites géographiques et technologiques de cette activité sur la planète, sont sans cesse repoussées par le capitalisme industriel. L’extractivisme ne renvoie pas qu’à l’extraction à outrance des ressources naturelles non renouvelables – minerais et hydrocarbures –, il concerne aussi les grands projets hydroélectriques, l’agriculture industrielle, les monocultures forestières, la pêche intensive… Une activité indifférente à ses effets destructeurs pour les peuples, la biodiversité et la sauvegarde de la Terre.

Diplômée en économie et en géopolitique, Anna Bednik est une chercheuse indépendante engagée dans plusieurs mouvements et réseaux anti-extractivistes nationaux et internationaux, parmi lesquels le collectif ALDEAH (Alternatives au développement extractiviste et anthropocentré) et le mouvement des collectifs anti gaz et pétrole de schiste. Son travail sur l’extractivisme se nourrit aussi d’une connaissance directe d’un grand nombre d’expériences de lutte en Amérique latine.

Remarque :
Ce livre a déjà été publié une première fois en janvier 2016 aux éditions Le Passager Clandestin sous le titre « Extractivisme – Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances ».

Le consumérisme à travers ses objets

Le consumérisme à travers ses objets

Qu’est-ce que le consumérisme ? Comment s’habitue-t-on à surconsommer, au point d’en oublier comment faire sans, comment on faisait avant, comment on fera après ? Pour répondre à ces questions, Jeanne Guien se tourne vers des objets du quotidien : gobelets, vitrines, mouchoirs, déodorants, smartphones. Cinq objets auxquels nos gestes et nos sens ont été éduqués, cinq objets banals mais opaques, utilitaires mais surchargés de valeurs, sublimés mais bientôt jetés. En retraçant leur histoire, ce livre entend montrer comment naît le goût pour tout ce qui est neuf, rapide, personnalisé et payant. Car les industries qui fabriquent notre monde ne se contentent pas de créer des objets, elles créent aussi des comportements. Ainsi le consumérisme n’est-il pas tant le vice moral de sociétés « gâtées » qu’une affaire de production et de conception. Comprendre comment nos gestes sont déterminés par des produits apparemment anodins, c’est questionner la possibilité de les libérer.

Jeanne Guien, ancienne élève de l’École normale supérieure, est docteure en philosophie et agrégée. En 2019, elle a soutenu une thèse à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne consacrée à la notion d’obsolescence, étudiant l’histoire des débats autour de la durée de vie des moyens de production et des biens de consommation. Membre du CETCOPRA et du LISRA, co-organisatrice du séminaire Deuxième vie des objets (Mines, EHESS), elle conduit également des expériences de recherche-action concernant les biffins (récupérateurs de rue en Ile-de-France), le freeganisme (récupération alimentaire), la collecte municipale des déchets et l’antipub. Elle anime également une émission radio et un blog sur Mediapart afin de médiatiser certains enjeux sociaux et politiques liés au déchet : condition de travail des éboueurs et des biffins, politiques « d’économie circulaire », injustices environnementales en France, répartition inégale de l’étiquette « écologiste » dans les luttes et les mouvements sociaux.

Nuance ! La puissance du dialogue

Nuance ! La puissance du dialogue)

Peut-on faire preuve de nuance sans être tiède ? Comment concilier émotion et raison dans l’action révolutionnaire ?
Certainement accélérée par le développement d’Internet et des réseaux sociaux, la polarisation de la société semble faire émerger un débat public de plus en plus binaire. Quelle que soit la polémique du moment, il est attendu que l’on choisisse son camp : « pour » ou « contre ».
Dans un contexte de polarisation du débat public, en appeler à plus de nuance peut être perçu comme un signe de mollesse idéologique. Mais pour Julien Lecomte, la nuance doit être comprise comme corollaire de l’indignation et moteur de l’action.
Entre réflexion philosophique, analyse concrète de controverses actuelles et introspection critique de son propre rapport à la nuance, Nuance ! La puissance du dialogue est un appel humble et intelligent au débat pour vraiment changer les choses.

Agrégé d’information et communication, Julien Lecomte est formateur pour l’association belge Université de Paix. Il partage notamment ses réflexions et connaissances sur son site philomedia.be et dans ses livres. Il est l’auteur de Médias : influence, pouvoir et fiabilité, L’Harmattan, 2012 et Médias & informations. 40 activités pédagogiques pour le secondaire, De Boeck, 2014.

Tempête dans le bocal

La nouvelle civilisation du poisson rouge

Tempête dans le bocal - La nouvelle civilisation du poisson rouge)

Nous avons quitté le poisson rouge dans son bocal numérique : parfaitement libre, ouvert à tout, mais incapable de grandir, en difficulté pour se concentrer plus de 8 secondes, épuisé par le temps qui file et par les sollicitations infinies. Et travaillé par les algorithmes… Et nous l’y retrouvons, après une expérience mondiale inédite : un poisson rouge confiné, sauvé par sa capacité technique à échanger, travailler, regarder, garder le contact, se divertir… et découvrant, en accéléré, sa prison numérique – libre de tout connaître mais perdant le désir ; parlant à tous et chacun, mais avide de rencontres véritables ; le dos tassé, les yeux rougis, continuant la vie avec un léger sentiment de vide et d’attente…

Impossible de rembobiner, comme dans un film américain : à nous de faire avec cette nouvelle civilisation, qui nous a emportés et transformés en vingt ans. Déconnecter est un leurre : mais lutter avec souplesse ; transformer nos façons de faire, de connaître, d’aimer ; se chercher des rites ; réformer notre langage ; déjouer l’Intelligence artificielle ; et surtout, se créer une plage de temps à soi, chambre virtuelle, mains vides, regards vers le ciel : telles sont les leçons et pistes possibles de cet essai bref, incisif, majeur. D’une méditation sur le temps à un souvenir de wifi en panne, d’un petit déjeuner avec Zuckerberg à une méditation sur les stages de déconnexion durs du patron de Twitter, d’une addiction personnelle à une promenade en forêt sans écran… Libérez-vous. Renaissez. Petit poisson rouge deviendra grand…

Deux ans après l’immense succès de « La civilisation du Poisson rouge », Bruno Patino poursuit son travail de recherche, le déploie et l’approfondit : que chacun puisse se trouver une voie libre et apaisée.

La Silicolonisation du monde

L'irrésistible expansion du libéralisme

La Silicolonisation du monde - L'irrésistible expansion du libéralisme

Berceau des technologies numériques (Google, Apple, Facebook, Uber, Netflix, etc.), la Silicon Valley incarne l’insolente réussite industrielle de notre époque. Cette terre des chercheurs d’or, devenue après-guerre le cœur du développement de l’appareil militaire et de l’informatique, est aujourd’hui le lieu d’une frénésie innovatrice qui entend redéfinir de part en part nos existences à des fins privées, tout en déclarant œuvrer au bien de l’humanité.

Mais la Silicon Valley ne renvoie plus seulement à un territoire, c’est aussi et avant tout un esprit, en passe de coloniser le monde. Une colonisation d’un nouveau genre, portée par de nombreux missionnaires (industriels, universités, think tanks…), et par une classe politique qui encourage l’édification de valleys sur les cinq continents, sous la forme d’écosystèmes numériques et d’incubateurs de start-up.

Après avoir retracé un historique de la Silicon Valley, ce livre, à la langue précise et élégante, montre comment un capitalisme d’un nouveau type est en train de s’instituer, un technolibéralisme qui, via les objets connectés et l’intelligence artificielle, entend tirer profit du moindre de nos gestes, inaugurant l’ère d’une « industrie de la vie ».

Au-delà d’un modèle économique, c’est un modèle civilisationnel qui s’instaure, fondé sur l’organisation algorithmique de la société, entraînant le dessaisissement de notre pouvoir de décision. C’est pour cela qu’il est urgent d’opposer à ce mouvement prétendument inexorable d’autres modalités d’existence, pleinement soucieuses du respect de l’intégrité et de la dignité humaines.

Écrivain et philosophe principalement connu pour ses écrits technocritiques, Éric Sadin est l’un des penseurs majeurs du monde numérique et de ses implications politiques et civilisationnelles. Il donne des conférences dans le monde entier et ses livres sont traduits dans plusieurs langues.

Réseaux sociaux : la guerre des Léviathans

Réseaux sociaux : la guerre des Léviathans

Ce livre s’applique à exhiber et analyser les conséquences politiques, culturelles, anthropologiques, et métaphysiques, d’une réalité qui projette les hommes dans une ère nouvelle, les réseaux sociaux. Leur montée en puissance est une volte des temps. Léviathan nouveau, ils entrent en guerre, en émissaire des GAFAM, contre le Léviathan traditionnel, l’État, pour exercer un pouvoir planétaire. Leur effet anthropologique tient dans la déprivatisation de l’homme, dont la domotique est l’un des instruments. Ils signent la fin de l’opinion publique, ce socle de la démocratie. L’auteur ausculte également les idéologies qui accompagnent les réseaux sociaux dans cette guerre, en particulier le mythe de la nature. Œuvre de philosophe, ce livre sans équivalent propose au public les analyses et les concepts pour comprendre et critiquer l’univers des réseaux sociaux, ainsi que lui résister.

Né en 1954, Robert Redeker est agrégé de philosophie. Collaborant à plusieurs périodiques, il a notamment publié : Le Déshumain ; Nouvelles Figures de l’homme ; Egobody ; L’Emprise sportive ; L’Éclipse de la mort ; L’École fantôme et Les sentinelles d’humanité. Il fut pendant quinze ans, à l’appel de Claude Lanzmann, membre du comité de rédaction des Temps Modernes. Ses livres sont traduits en plusieurs langues étrangères. Il produit une émission hebdomadaire sur Radio Kol Aviv, « L’Entretien Infini ».

L'affaire Cambridge Analytica

Les dessous d'un scandale planétaire

L'affaire Cambridge Analytica - Les dessous d'un scandale planétaire

Le scandale planétaire raconté de l’intérieur
19 mars 2018 : l’action de Facebook chute de 7 %. Le géant vacille. Il subit de plein fouet la réplique après le séisme du scandale Cambridge Analytica, ce cabinet spécialisé dans les études de consommation et d’opinion basé à Londres qui a influencé le comportement de dizaines de millions d’internautes en siphonnant leurs données à leur insu. Et permis la propagation, à grande échelle, de fake news et de messages incitant à la haine au moment du référendum pour le Brexit, puis de la campagne de Donald Trump aux États-Unis.

Targeted [titre original du livre en anglais] est le récit glaçant de l’expérience de Brittany Kaiser, ancienne cadre de Cambridge Analytica devenue lanceuse d’alerte, au cœur du trafic de données personnelles. Elle y révèle comment des entreprises s’enrichissent grâce à l’utilisation d’informations relevant de la vie privée ; comment Cambridge Analytica a profité du laxisme de Facebook et de la législation américaine pour manipuler les électeurs ; et comment ce scénario risque de se répéter en 2020.

À l’heure où la loi tente d’encadrer les pratiques des géants de la tech comme Facebook et Google, Targeted démontre qu’il est crucial d’agir pour réguler l’économie opaque des données personnelles, préserver la démocratie et la liberté de chacun.

Brittany Kaiser est l'une des cadres qui ont dirigé Cambridge Analytica. Elle y a été directrice du développement commercial, avant que l'entreprises et sa maison mère (le groupe SCL) et la plupart de ses filiales ne se déclarent en faillite. Ces faillites en série ont suivi les révélations d'usages malhonnêtes de données personnelles volées sur des dizaines de millions de comptes Facebook. Ces usages qui se sont révélés avoir eu un impact probable sur de nombreuses élections dans le monde, et en particulier sur le résultat du vote lors du référendum britannique sur le Brexit et de l'élection présidentielle américaine de 2016 qui a porté Donald Trump au pouvoir.
Tout comme son collègue Christopher Wylie, Brittany Kaiser a joué un rôle de témoin et de lanceur d'alerte, en décrivant devant le parlement britannique son implication dans les stratégies informatiques, commerciales et politiques de Cambridge Analytica.

Low tech : face au tout-numérique, se réapproprier les technologies

Low tech : face au tout-numérique, se réapproprier les technologies

Depuis les années 2000 et la massification des « high tech », le monde a indubitablement changé de visage. Alors qu’elles sont présentées comme facilitant le quotidien, les technologies numériques posent de nouveaux problèmes en termes d’accès aux droits, de justice sociale et d’écologie. Consommation énergétique, extractivisme, asservissement des travailleur·ses du « numérique », censure et surveillance généralisées, inégalités face au numérique… autant de domaines dans lesquels les outils que nous utilisons, individuellement et collectivement, pèsent sur l’organisation des sociétés et sont au cœur de débats de vitale importance. C’est donc en ce sens que cette publication explore le domaine des low tech (« basses-technologies », c’est-à-dire techniques simples, accessibles et durables) – par opposition aux high tech. En effet, questionner la place des technologies dans la société implique tout d’abord de poser un certain nombre de constats et d’analyses sur les problèmes que posent ces high tech, et qui ne sont pas toujours mis en évidence. Face à cela, comment penser des technologies numériques utiles et appropriables par le plus grand nombre, tout en étant compatibles avec un projet de société soutenable dans un contexte de crise environnementale et climatique qui s’accélère ?

Les technologies conçues et utilisées par les sociétés sont le reflet exact de la complexité de leur organisation interne, de leur mode de prise de décision et de leur relation avec le monde qui les entoure. Se réapproprier collectivement, démocratiquement et le plus largement possible les technologies afin d’en maîtriser les coûts et d’en mutualiser les bénéfices, tel est l’enjeu dans un monde où la crise politique, sociale et écologique se fait de plus en plus pressante. Ce numéro de la collection Passerelle se veut un espace de réflexion sur les problématiques et les expérimentations d’alternatives autour des technologies numériques.

État d’urgence technologique

Comment l’économie de la surveillance tire parti de la pandémie

État d’urgence technologique - Comment l’économie de la surveillance tire parti de la pandémie

Le récit très documenté de la manière dont la pandémie a renforcé l’économie de la surveillance, par le journaliste le plus informé de ces questions.

« En janvier dernier, je publiais À la trace, une cartographie que j’espérais complète des acteurs et des enjeux de la surveillance contemporaine. Quelques mois plus tard, l’épidémie de Covid-19 offrait, à l’échelle mondiale, un cas d’usage frappant des dispositifs que je m’étais efforcé de décrire.

On a vu des officines de toutes tailles, hier positionnées sur le juteux secteur de la sécurité, pivoter vers un nouvel impératif, celui de la traque des corps malades – un levier encore plus puissant que la lutte contre le terrorisme. Des applications de traçage, de “suivi des contacts”, ont été développées un peu partout, misant sur le numérique pour endiguer la course du virus. Dans le ciel, des drones sortis d’un futur proche ont fait respecter le confinement. On a confié à des caméras le soin de s’assurer du port du masque et du respect de la distanciation sociale.

La crise sanitaire a mis au jour la présence de ces dispositifs de surveillance toujours plus nombreux, dont elle a dans le même temps assis la légitimité et accéléré la banalisation. On me demande souvent s’il faut craindre la généralisation d’une surveillance dite de masse ; et s’il s’agissait plutôt d’une massification de la surveillance ? »

Olivier Tesquet est également l'auteur de « A la trace – Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance », publié chez Premier Parallèle en janvier 2020.

Le mythe de l'humain augmenté

Une critique politique et écologique du transhumanisme

Le mythe de l'humain augmenté - Une critique politique et écologique du transhumanisme

Faciliter les ruptures amoureuses au moyen d’un médicament qui estomperait le sentiment d’attachement, jugé néfaste et « addictif ». Neutraliser chimiquement nos tendances les plus agressives dans le but de pacifier les relations humaines. Réduire génétiquement la taille des êtres humains afin de limiter notre empreinte écologique sur Terre. Et, ultimement, repousser les frontières de la mort jusqu’à ce que celle-ci ne soit plus une fatalité, mais bien un choix individuel. Le continent des promesses transhumanistes semble sans limites et suscite autant de fascination que d’effroi.

Mouvement prônant une amélioration radicale de nos performances physiques, intellectuelles et émotionnelles grâce aux avancées technoscientifiques et biomédicales, le transhumanisme et l’idéologie de l’humain augmenté gagnent de plus en plus en notoriété. Or, le sensationnalisme futuriste de ses thèses nous empêche de bien réfléchir à leur réalité scientifique, à leur rôle économique et à leur sens politique. En resituant le débat sur le terrain du politique, Nicolas Le Dévédec montre avec clarté que ce mouvement n’est en rien révolutionnaire : changer l’être humain pour mieux ne pas changer notre modèle de société constitue son ressort politique profond.

Adhérant à l’horizon productiviste de notre temps, le transhumanisme est indissociable du néolibéralisme et de l’appropriation capitaliste toujours plus poussée de nos corps et de nos vies, comme en témoigne l’intériorisation des normes de performance individuelle calquées sur le modèle de l’entreprise. Cristallisant l’imaginaire de la maîtrise de la nature, le mouvement contribue également à entretenir un rapport au monde, à l’humain et au vivant profondément dévastateur. À l’ère de l’Anthropocène, il est temps de reconquérir notre autonomie politique et de formuler une véritable « écologie politique de la vie et du vivant ».

Docteur en sociologie et en science politique, Nicolas Le Dévédec est professeur agrégé à HEC Montréal. Il est notamment l’auteur de « La société de l’amélioration. La perfectibilité humaine, des Lumières au transhumanisme » (Liber, 2015).

Réparer le futur - Du numérique à l'écologie

Réparer le futur - Du numérique à l'écologie

Comment évoluer avec le numérique tout en étant respectueux du vivant ?

On compte plus de 14 milliards de smartphones dans le monde ; 21 milliards d’objets connectés nous assistent au quotidien ; 7 milliards de requêtes Google sont effectuées chaque jour, soit 80 000 par seconde, et un milliard d’heures de vidéos sont visionnées.

Ces chiffres vous donnent le tournis ? Ils masquent surtout trois types de pollutions numériques : environnementale, mais aussi intellectuelle et sociétale, ou comment le numérique désincarné affecte au quotidien la planète, nos capacités cognitives et certaines fondations de notre société, comme le vivre-ensemble.

Des mines boliviennes aux data centers des fjords norvégiens, en passant par les décharges ghanéennes, Inès Leonarduzzi, spécialiste en développement durable et en stratégie numérique, retrace son parcours en faveur de l’« écologie numérique », l’étude des interrelations entre l’homme, l’environnement et la machine. L’enjeu : ne pas décrier le numérique – cet outil fabuleux –, mais en initier le futur.

Acquérir non pas un « pouvoir », mais un « savoir d’achat », diminuer l’empreinte carbone laissée par nos appareils, instruire nos enfants déjà accros aux écrans, apprendre à déconnecter, bien vivre avec les réseaux sociaux ou encore suivre l’itinéraire de nos données pour un jour en tirer bénéfice sont autant de gestes à notre échelle. Avec ce livre, fruit de quatre années d’actions à travers le monde, Inès Leonarduzzi réconcilie nos usages de la technologie et notre sensibilité citoyenne, pour nous faire entrer avec enthousiasme dans l’ère du numérique résilient.

Anti fake news

Le livre indispensable pour démêler le vrai du faux

Anti fake news - Le livre indispensable pour démêler le vrai du faux)

Réseaux sociaux, sites internet, radio, télévision, journaux… les sources d’information n’ont jamais été aussi nombreuses. Et le mensonge n’a jamais autant circulé, au point que l’on parle même « d’infodémie », comme d’une maladie. Comment juger alors la pertinence d’une information ? Est-ce que ce que je lis ou écoute est vrai ou faux ? Est-ce une opinion ou un fait ?

Cet ouvrage entend apporter des clés pour apprendre à se repérer dans ce Far West de l’info où l’audience du message l’emporte souvent sur sa qualité, et où les fake news prolifèrent.

Cela signifie savoir démêler le vrai du faux en toutes circonstances, se poser les bonnes questions, douter à bon escient. Cela signifie aussi comprendre les règles de circulation de l’information sur les réseaux, réaffirmer nos droits face à des géants du numérique qui organisent ce que nous lisons et regardons en toute opacité. Car produire, éditer et diffuser de l’information ne s’improvise pas. Cela répond à des règles professionnelles et déontologiques strictes.

Voici donc l’ambition de ce livre : donner les moyens de redevenir acteurs de notre information en utilisant notre plus bel outil, notre esprit critique.

Toxic Data

Comment les réseaux manipulent nos opinions

Toxic Data - Comment les réseaux manipulent nos opinions)

Disponible en livre de poche chez Flammarion dans la collection “Champs” (01/03/2023)

« Le 5 mai 2017, durant l’entre-deux-tours de la présidentielle, un tweet révèle des milliers de courriels de l’équipe d’En Marche. Il sera massivement relayé pour tenter de faire basculer l’opinion, et avec elle l’élection. Qui était à la manœuvre de ces MacronLeaks ? Le GRU russe, qui aurait hacké les boîtes mail, l’alt-right, l’extrême droite française… et 20 000 bots, des robots pilotés par intelligence artificielle. »

Toxic Data - Comment les réseaux manipulent nos opinions

D’élection en élection, une lame de fond s’abat sur chaque citoyen : les réseaux sociaux nous manipulent et déchirent notre tissu social. De fait, la science révèle notre dangereuse inadaptation à la nouvelle donne numérique. Comment se prémunir des intoxications à l’heure du vote ? Une analyse stupéfiante doublée de pistes concrètes, tant individuelles que collectives, pour nous protéger et préserver nos démocraties.

Passionné de sciences cognitives et des systèmes sociaux, directeur de recherche au CNRS, David Chavalarias a récemment participé aux documentaires ARTE « La Fabrique de l’ignorance » (ARTE, 2020) et « Antivax – Aux Origines du doute » (ARTE 2021), qui décortiquent les mécanismes visant à manipuler notre opinion. Toxic Data (Flammarion, 2022) est son premier livre.

Servitudes virtuelles

Servitudes virtuelles)

Nous ne vivons plus dans les fers. Pourtant, nous le constatons, nous ne sommes pas vraiment libres ; nous nous prenons de plus en plus souvent aux rets du numérique dont nous devenons captifs. Les flux de données – textes, images, sons – qui attestent, trahissent, influencent nos vies affectives, personnelles et professionnelles, sont manipulés à notre insu par les techniques de l’intelligence artificielle. Il en résulte une évolution majeure de la condition humaine, qui rend nécessaire et urgente une réflexion sur les conséquences politiques, sociales et même morales des technologies de l’information et de la communication.

Cet essai vif, original et engagé vise à faire le point sur ces questions. Passant au crible la vulgate « éthique » usuelle, Jean-Gabriel Ganascia en dévoile les limites. Car, pour louables que nous apparaissent les principes invoqués, les avis rendus par les comités de régulation n’aboutissent le plus souvent qu’à des recommandations vaines qui nous laissent impuissants face au monde qui se fait jour sous nos yeux ; pire, elles font souvent écho à des craintes caduques, tout en éludant les risques patents. Nous invitant à ne pas nous reposer sur des doctrines morales convenues, l’auteur nous offre un marteau pour heurter les principes éthiques qui les fondent, les écouter résonner et entendre leur plénitude, ou leur éventuelle vacuité.

Jean-Gabriel Ganascia est professeur à Sorbonne Université, où il mène des recherches sur l’intelligence artificielle au LIP6. Il a présidé le Comité d’éthique du CNRS et a déjà publié divers ouvrages au Seuil, dont le précurseur L’Âme machine (1990) et Le Mythe de la Singularité (2017), qui a connu un réel succès et reçu le prix Roberval.

La police du futur

Le marché de la violence et ce qui lui résiste

La police du futur - Le marché de la violence et ce qui lui résiste)

Robots autonomes, officiers connectés, reconnaissance génomique : les innovations mises au service de la police semblent sans limites.

États et entreprises privées avancent main dans la main pour développer un arsenal sécuritaire hyper-technologique, pas toujours efficace mais qu’un marketing intensif tente de rendre désirable. La « police du futur » ouvre des perspectives orwelliennes : il s’agit autant d’optimiser les équipements et les méthodes des forces de l’ordre que de poser les jalons d’un véritable panoptique policier qui a pour objectif d’aboutir à l’autocontrôle des populations.

Mais cette mécanique n’est pas implacable. Elle se confronte à des résistances collectives ainsi qu’à la montée en puissance de critiques de plus en plus radicales à l’égard de la police elle-même et de la société qui la produit.

Né en 1981, Mathieu Rigouste est sociologue et essayiste, chercheur indépendant en sciences sociales, réalisateur et militant.

Ce que nous sommes (BD)

Ce que nous sommes (BD))

Nous sommes en 2113, Constant équipé d’un implant, représente la première génération « augmentée » à vivre avec un second cerveau totalement connecté au DataBrain Center. Ce projet mondial lancé il y a 30 ans pour les plus fortunés, détournant au passage la quasi-totalité de l’énergie mondiale produite. Pour ceux qui peuvent y prétendre, toutes les expériences extrêmes non réelles mais aux sensations si proches du réel sont à porter de pilule à avaler ou de programme à télécharger.

Grâce au projet DataBrain, les humains disposent à la naissance d'un second cerveau numérique où sont directement uploadées des connaissances et des expériences virtuelles plus vraies que nature. Avec de simples programmes à télécharger, apprendre de nouvelles langues ou même assimiler la totalité du savoir de l’humanité n’a jamais été aussi simple et rapide. Du moins si, comme Constant, on en a les moyens. Mais un jour, à la suite d’un piratage informatique, il s’évanouit et se réveille en forêt, loin de la ville protégée,…

Né en 1967 en Suisse, Zep – de son vrai nom Philippe Chappuis – tire son pseudonyme d’un fanzine créé à 12 ans, quand il était fan de Led Zeppelin. Il commence très jeune à dessiner et à inventer des histoires. À 14 ans, il publie ses premiers dessins dans la presse suisse, puis entre à l’École des arts décoratifs de Genève. En 1992, il dessine des souvenirs d’enfance sur un carnet de croquis, et le personnage de Titeuf, qui deviendra le petit garçon le plus célèbre de la bande dessinée française, naît à ce moment-là.

Un nouvel âge de ténèbres

La technologie et la la fin du futur

Un nouvel âge de ténèbres - La technologie et la la fin du futur

“La technologie étend le pouvoir et la compréhension, mais lorsqu’elle est appliquée inégalement elle concentre aussi le pouvoir et la compréhension. L’histoire de l’automatisation et de la connaissance computationnelle, depuis les champs de coton jusqu’aux microprocesseurs, ne se limite pas au lent remplacement des travailleurs humains par des machines plus compétentes qu’eux. Cette histoire raconte aussi comment le pouvoir se concentre dans de moins en moins de mains et la compréhension dans de moins en moins de têtes.”

La technologie façonne les événements mondiaux et envahi chaque aspect de notre existence. Elle affecte notre capacité à penser, à comprendre et à agir. Pourtant, notre compréhension de celle-ci reste lacunaire et cette ignorance nous rend vulnérables.

Dans Un nouvel âge de ténèbres, référence directe à H.P. Lovecraft, James Bridle analyse l’enchevêtrement croissant de l’humanité avec un réseau de processus technologiques multiples et complexes. Il nous invite à comprendre les outils que nous utilisons, leur fonctionnement technique et leurs implications éthiques. Il aborde ainsi, dans une perspective historique et philosophique, une multitude de sujets : les premiers supercalculateurs, l’invention de la bombe atomique, les GPS, le Big Data, les logiciels automatisés, les banques et le marché, les bots, les algorithmes des sites de rencontres, l’IA, la surveillance globale…

Aux antipodes d’une critique réactionnaire de la technologie, Bridle démontre comment la technologie échoue à répondre aux grands défis de notre modernité et nous enferme dans des schémas de pensée qui brident notre intelligence et notre créativité. Alors que nous disposons d'un savoir immense à portée de clic, nous sommes, paradoxalement, incapables de penser. Nous en arrivons à préférer l’interprétation de la réalité à la réalité elle-même. En outre, la prétendue neutralité du système masque des enjeux de pouvoir tout sauf innocents. Il démonte par la même occasion quelques lieux communs, notamment l’idée d’un progrès technologique linéaire et imparable, mais aussi la croyance, largement entretenue par les GAFA, selon laquelle une surabondance d’informations serait toujours bénéfique. James Bridle livre une réflexion dense et efficace, véritable boussole à l’orée de ce “nouvel âge de ténèbres”.

Pour un numérique au service du bien commun

Pour un numérique au service du bien commun

Numérique partout, éthique nulle part. Depuis les premiers pas d’Internet dans les années 1980, les télécommunications et les techniques numériques ont transformé nos conditions d’existence ; pourtant, difficile d’y voir clair dans leurs implications sur notre société et sur la personne humaine. La captation et l’exploitation des données issues du traçage de la navigation sur Internet et des objets connectés font apparaître des enjeux économiques, sociétaux, écologiques et individuels d’une ampleur inédite.

Dans ce livre éclairant, les auteurs se proposent de répondre aux questions éthiques et anthropologiques que nous nous posons devant les outils neufs de la modernité. Comment mettre ces outils au service du bien commun ? Comment peuvent-ils aider à bâtir une société plus juste et un monde durablement habitable ? Comment bâtir une éthique individuelle et collective au milieu de ces bouleversements ? Voilà les questions auxquelles ce livre apporte des réponses bienvenues.

Homo numericus

La “civilisation” qui vient

Homo numericus - La "civilisation" qui vient

L’auteur reconnu de « La prospérité du vice » et d’autres best-sellers décrypte avec une joyeuse férocité cette prétendue « civilisation » qui va bouleverser nos vies. L’amour ? Désormais c’est Tinder ! Le bureau ? En télétravail ! Un nouveau job ? Ce sont les algorithmes qui recrutent ! Les partis politiques ? C’est sur Twitter ! Au centre de ce nouveau monde ? Homo Numericus, un être submergé de contradictions. Il veut tout contrôler, mais il est lui-même irrationnel et impulsif, poussé à des comportements addictifs par ces mêmes algorithmes qui surveillent les moindres détails de son existence.

Faut-il désespérer ? Pas nécessairement. La révolution numérique répond aux attentes d’une société qui voudrait que toute parole soit écoutée, sans vérité révélée. Trouver la voie qui permette d’accomplir cette utopie : telle est aussi l’ambition de ce livre.

Économiste reconnu pour sa clarté et son talent de pédagogue en France comme à l’étranger, Daniel Cohen est membre fondateur et Président de l’École d’Économie de Paris. Il a publié de nombreux livres à succès dont Nos temps modernes et Le monde est clos et le désir infini.

Homo confort

Le prix à payer d’une vie sans efforts ni contraintes

Homo confort - Le prix à payer d’une vie sans efforts ni contraintes

La recherche d’un mode de vie centré sur le confort, c’est-à-dire débarrassé de toute forme de contrainte, de fatigue ou d’effort, est devenue un idéal absolu. Désormais, le confort ne sert plus seulement à satisfaire nos besoins réels, mais constitue le cœur d’une logique économique, sociale et psychologique dans laquelle notre sentiment de bien-être repose sur l’accumulation d’objets pratiques et sur le recours systématique à la technologie.

Répandu dans la plupart des classes sociales des pays développés, le confort fait l’objet d’un consensus que brise ce livre original, qui se situe à la croisée de l’anthropologie et de la philosophie. Stefano Boni réactualise les analyses d’Ellul, Anders, Illich ou Latouche, pour révéler le prix à payer de l’expansion du confort moderne : affaiblissement de nos capacités cognitives et sensorielles, perte d’autonomie au profit de dispositifs technologiques, renforcement de l’individualisme, appauvrissement et instrumentalisation des relations sociales, mise à distance de la nature et destruction des écosystèmes.

En nous privant de toute expérience considérée comme désagréable ou négative, le confort nous enferme dans un cocon protecteur qui nous coupe du monde extérieur et de nous-mêmes, de tout ce qui fait le « sel de la vie » et contribue à nous rendre pleinement humains.

Stefano Boni enseigne l’anthropologie culturelle et politique à l’université de Modène et de Reggio d’Émilie.

Julian Assange parle

Julian Assange parle

De Julian Assange, vous avez beaucoup entendu parler. Souvent en mal. Mais lui-même, l’avez-vous entendu ? En réalité, si vous n’avez pas suivi de près l’affaire Assange – WikiLeaks, tout ce que vous croyez savoir sur cette affaire est probablement faux. Découvrez avec ces 200 citations, soigneusement choisies et introduites par Karen Sharpe, une pensée originale et prophétique. Qui invite à nous interroger : comment fonctionnent réellement gouvernements, multinationales, appareils militaires et presse ? Paradoxe…

200 citations qui reprennent les mots d'Assange, privé de la parole depuis si longtemps maintenant. À travers différentes thématiques, on comprend l'homme et les raisons qui ont poussé les États-Unis à le poursuivre sans raison.

Les chimpanzés et le télétravail

Vers une ®évolution anthropologique ?

Les chimpanzés et le télétravail - Vers une (r)évolution anthropologique ?

« La séparation des lieux de vie et des lieux de travail est un fait social et civilisationnel à la fois très récent et très court. »
Le monde du travail tel que nous le connaissons ne sera peut-être bientôt qu’un souvenir. Nos sociétés arrivent en effet à un point de bascule anthropologique : de quoi le télétravail est-il le nom ?

Pascal Picq propose une passionnante lecture évolutionniste des bouleversements en cours. Révolution numérique, nouveaux modes de collaboration, travail des femmes, essor du travail indépendant… la crise actuelle accélère, trie et révèle des évolutions jusqu’alors latentes.
Quels seront les gagnants, quels seront les perdants ? Dans cette phase de bouleversement, la logique darwinienne joue à plein : ce sont les organisations les plus agiles, les plus ouvertes, avec la plus grande variété de profils, qui trouveront les clés pour s’adapter et sortiront renforcées.
Pascal Picq trace les contours de la nouvelle écologie du travail en gestation.

Comment l’état s’attaque à nos libertés

Tous surveillés et punis

Comment l’état s’attaque à nos libertés - Tous surveillés et punis

Surveillés et punis propose de faire le point pour comprendre comment, en vingt ans, les autorités ont rogné nos droits. Pourquoi et comment avons-nous laissé faire ? Si un gouvernement xénophobe et autoritaire arrivait au pouvoir, quels outils aurait-il déjà à sa disposition ? Quels garde-fous nous protègent encore ? Cet ouvrage est aussi un appel à un élan citoyen. Fallait-il vivre un confinement mondial au printemps 2020 pour se rendre compte que, du Kärcher sarkozyste à la « guerre » contre le Covid en passant par les états d’urgence terroristes, nous avons progressivement renoncé à des libertés fondamentales ?

Motivés par des ambitions électorales, des stratégies de communication, un populisme autoritaire ou la volonté de rassurer, les gouvernements nous enferment depuis vingt ans dans des politiques sécuritaires dont, malgré leur inefficacité prouvée, il semble impossible de sortir. Et nous nous y habituons. Au point qu’elles atteignent aujourd’hui tous les pans de la société, et que nous sommes toutes et tous concernés par l’extension de la répression. Loin du laxisme étatique dénoncé par certains, les outils de surveillance se renforcent et les lois se durcissent.

Où en sommes-nous, comment en est-on arrivé là ? Renoncer à ces libertés nous apporte-t-il la sécurité, ou mettons-nous en danger les principes démocratiques ? Les contre-pouvoirs sont-ils suffisants ? Pour défendre nos droits, il est crucial de comprendre ce qui a mené à leur affaiblissement. Car il est encore possible d’agir pour changer de cap.

Internet et libertés

15 ans de combat de la Quadrature du Net

Internet et libertés - 15 ans de combat de la Quadrature du Net

Le manifeste de la Quadrature du Net pour défendre les libertés fondamentales Partout où le numérique est venu changer nos vies, le respect de nos libertés fondamentales est un combat.

Pendant que Facebook, Google et compagnie se targuent de protéger nos données tout en les exploitant pour booster la publicité ciblée, les lois sécuritaires s’enchaînent et les expérimentations illégales aussi : des micros dans les rues, des tests de reconnaissance faciale dans les stades ou les transports, des drones aux mains des policiers… La dérive vient des pouvoirs publics autant que des entreprises.

Les membres de La Quadrature du Net sont de ceux qui restent vigilants. Actifs depuis toujours sur les thématiques de droits d’auteur et de censure, ils veillent désormais beaucoup plus largement à la protection de notre vie privée. Par leurs campagnes, ils informent l’opinion. Par leurs recours en justice, aux niveaux français et européen, ils tiennent tête aux GAFAM et aux chantres de la technopolice. Avec, chevillée au corps, depuis les premières heures, l’idée de se battre pour un Internet juste, libre, émancipateur, ouvert et démocratique.

Le business de nos données médicales

Enquête sur un scandale d’État

Le business de nos données médicales - Enquête sur un scandale d’État

Traçage épidémiologique, dossier médical partagé, capteurs et applis capables de suivre nos rythmes biologiques en temps réel… Nous sommes désormais réduits à une suite de chiffres et de statistiques. Cette numérisation tous azimuts conduit à de multiples dérives : nos données de santé sont devenues un business juteux que s’arrachent les Big techs et les Big pharma, ainsi qu’une nébuleuse d’entreprises privées ou de cyberpirates.

Dans cet ouvrage saisissant, les auteurs dévoilent tous les enjeux économiques, stratégiques et juridiques de nos informations médicales. Ils dénoncent un véritable pillage, une prédation économique et géostratégique de nos données les plus intimes, avec la complaisance, voire la complicité, de nos gouvernements. Ils montrent que derrière les discours « solutionnistes », cherchant dans la technologie les réponses à tous nos problèmes économiques et sociaux, se cache en réalité une vision idéologique ultralibérale.

Au terme de ce livre très documenté, qui sonne comme un vibrant plaidoyer, les auteurs proposent des actions concrètes pour rétablir la souveraineté de nos données, afin que la santé redevienne un bien commun, dans le respect de la vie privée et des libertés publiques.

Et si nous ?

Comment relever ensemble les défis du XXIe siècle

Et si nous ? - Comment relever ensemble les défis du XXIe siècle

Un virus a transformé nos vies et ébranlé nos sociétés. Il a dramatiquement aggravé la situation des plus fragiles (les jeunes, les personnes âgées, les femmes et les plus pauvres). Il nous a fait prendre conscience de ce que science et philosophie essayaient de nous enseigner : notre interdépendance vis-à-vis des autres membres de notre espèce et de toutes les composantes de la biosphère.

Ce livre, porteur d’espoir, est une invitation à passer à l’action, à faire ensemble ce que nous ne pourrions faire seuls. Et si nous apprenions à prendre soin de nous, des autres et de la planète ? Et si nous étions capables de repenser l’héritage d’Athènes et des Lumières (dont la démocratie, le débat, la citoyenneté et l’éducation) pour le rendre plus inclusif, plus écologique, plus à même de relever les défis des jeunes générations ?

En s’appuyant sur des initiatives existantes et sur les développements de l’intelligence collective et de l’intelligence artificielle, François Taddei nous invite à repenser le partage des connaissances, l’exercice de la citoyenneté et à inventer ensemble des futurs souhaitables.

François Taddei est polytechnicien, spécialiste de l’évolution de la coopération qu’il étudie à l’Inserm où il a reçu le Prix de la recherche fondamentale. Il a fondé le CRI devenu « Learning Planet Institute » pour explorer de nouvelles manières d’apprendre. Il a publié « Apprendre au XXIe siècle » aux éditions Calmann-Lévy.

Bastards, Inc (BD)

Le guide du connard professionnel

Bastards, Inc - Le guide du connard professionnel

Être un salaud est à la portée du premier venu. Être un Connard, par contre, demande rigueur, écoute, et une grande capacité de réflexion. Il ne s’agit pas là d’un simple métier, d’un statut social ou de tout autre pose empruntée, non… Être un connard est un vrai mode de vie.

Chaque action que vous entreprenez, chaque élément qui vous entoure, chaque moment de votre vie est une occasion de pratiquer la malveillance. Avec un peu d’entraînement et d’implication, vous devriez pouvoir, à la fin de ces pages, acquérir ce regard sur le monde, ce biais de la pensée qui vous fera vous poser la question qui dirige nos vies : « Comment puis-je faire chier l’univers aujourd’hui, et en profiter pour m'enrichir ? »

A bout de flux

A bout de flux

Le numérique a un double : l’infrastructure électrique. Le rapport immédiat aux objets connectés (smartphone, ordinateur) invisibilise le continuum infernal d’infrastructures qui se cachent derrière : data-centers, câbles sous-marins, réseaux de transmission et de distribution d’électricité. Alors que le numérique accompagne une électrification massive des usages, le système électrique dépend lui-même de plus en plus du numérique pour fonctionner. Pour comprendre ce grand système et imaginer comment le transformer, il nous faut aller au bout des flux, là où se révèle la matérialité des machines et des câbles.

Comment les écrans nous transforment et nous révèlent à nous-même

Comment les écrans nous transforment et nous révèlent à nous-même

Les écrans influencent-ils notre manière de penser et d’apprendre ?
Ce livre passe au crible de la science les idées reçues sur les nouvelles technologies : les jeux vidéo rendraient violent ; Internet et les réseaux sociaux, addict ; mais les applications d’entraînement cognitif, plus intelligent. Très riche, cet ouvrage explore des thématiques variées : la cyberdépendance, la psychologie de la violence, l’apport des pédagogies numériques…

Spécialiste de la cognition, l’auteure évalue et, bien souvent, dédramatise le pouvoir des écrans sur nous. Les études les plus récentes en psychologie et en neurosciences nous éclairent sur les interactions entre les médias et notre cerveau, ses mécanismes d’apprentissage, de plaisir, de dépendance.

À travers notre comportement face aux écrans, ce livre nous révèle et montre comment fonctionnent les émotions, l’empathie, l’attention, l’apprentissage…

Tous accros aux écrans

Cyberdépendances : que faire et comment en sortir ?

Tous accros aux écrans - Cyberdépendances : que faire et comment en sortir ?

Télétravail, réseaux sociaux, e-commerce, appels visio, jeux… Nous sommes aujourd’hui confrontés en permanence aux écrans. Cette omniprésence a amené de nouvelles formes d’addictions, dont on ne mesure pas encore tout le danger ni l’ampleur. Comme les autres addictions, les cyberdépendances engendrent des désordres pathologiques dont les dégâts comportementaux et psychiques commencent seulement à être révélés.

Alors comment savoir si vous êtes cyberdépendant ? Comment décrocher de vos écrans ? Êtes-vous capable de ne pas utiliser votre téléphone pendant une journée ? Quelles stratégies pouvez-vous déployer pour limiter votre usage quotidien des écrans ?

Dans Tous accros aux écrans, Alexis Peschard accompagne les personnes touchées par la cyberdépendance mais également leur entourage qui se retrouve souvent démuni face à ces nouvelles addictions. Il propose des tests d'autoévaluation, des témoignages commentés, des outils de prévention et des conseils pratiques pour identifier son degré de dépendance et se distancier des écrans dans un cadre privé ou professionnel.

Un guide pratique pour sortir de la spirale de la dépendance aux écrans et retrouver la liberté !

Offshore

Dans les coulisses édifiantes des paradis fiscaux

Offshore - Dans les coulisses édifiantes des paradis fiscaux

L’évasion fiscale pratiquée par les multinationales, la fraude fiscale ou l’optimisation exercées à une grande échelle, la corruption de dirigeants et chefs d’État, l’argent de la mafia et des trafiquants de drogue ont un point commun : ils empruntent les mêmes circuits et ont recours aux paradis fiscaux. Renaud Van Ruymbeke a été pendant près de vingt ans juge d’instruction spécialisé au pôle financier du tribunal de Paris. Fort de son expérience, il nous invite à le suivre dans les arcanes de ce monde opaque.

Au fil des années, il a appris à en maîtriser les rouages et explique ici avec force d’exemples leur histoire et leur fonctionnement, mais également pourquoi il est si compliqué d’appréhender ceux qui y ont recours. La situation géopolitique actuelle l’illustre ironiquement : les pays occidentaux se retrouvent bien incapables de geler les avoirs détenus par les oligarques russes… dans des paradis fiscaux pourtant situés sur leurs territoires. Mais lorsque de sommets en conférences internationales, la lutte contre le blanchiment est érigée en priorité absolue et que l’on annonce la fin des paradis fiscaux, la duplicité du monde occidental atteint son paroxysme. Car la fraude fiscale internationale ne s’est jamais aussi bien portée. Elle assèche les États qui se privent de ressources importantes et maintiennent un état d’injustice flagrant.

Le juge Renaud Van Ruymbeke propose ici une enquête édifiante qui permet de mieux comprendre les ressorts de cette situation inique, sans négliger d’y apporter des solutions concrètes pour y remédier.

Saison Brune 2.0

Nos empreintes digitales (Roman graphique)

Saison Brune 2.0 - Nos empreintes digitales (Roman graphique)

Le tout numérique va-t-il contribuer à réduire notre empreinte carbone ? Rien n’est moins sûr. Philippe Squarzoni examine nos nouveaux usages numériques pour mieux déterminer leur impact sur notre environnement.
10 ans après la parution de Saison Brune, Philippe Squarzoni prolonge son documentaire de référence sur le réchauffement climatique. Accélérée par la crise sanitaire et les confinements successifs, la numérisation du monde est en marche. Et tandis que les écosystèmes s'effondrent, l’auteur s’interroge sur la place des nouvelles technologies dans le monde que nous transmettons aux nouvelles générations.

Minerais de sang

Les esclaves du monde moderne

Minerais de sang - Les esclaves du monde moderne

Qui connaît la cassitérite, ce « minerai de sang » ? C’est le principal minerai de l’étain. On le trouve partout, dans nos téléphones portables, nos radios, nos télévisions. Mais à quel prix ?

Dans ce livre-enquête, dans cette traque policière sur plusieurs continents, Christophe Boltanski nous fait suivre – depuis les mines du Nord-Kivu au Congo, où des gamins africains s’enfoncent sous la terre au péril de leur vie, jusqu’aux tours de la Défense, où des entreprises mondialisées disent tout ignorer du chemin qu’empruntent les minerais – le fil hasardeux, dangereux, qui mène de l’ombre à la lumière de notre consommation quotidienne.

De l’Afrique des guerres oubliées au London Stock Metal Exchange, des usines de Malaisie aux poubelles à ciel ouvert du Ghana, en passant par Bruxelles et Paris, c’est un roman-vrai, nourri d’argent, d’influences obscures, de politique. S’affiche alors le véritable visage du post-colonialisme.

Christophe Boltanski, journaliste et chroniqueur, est auteur de quelques essais et romans. Il a reçu en 2010 le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre pour un reportage sur une mine au Congo, dans la région du Nord-Kivu : « Les Mineurs de l'enfer ».



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livres/liste_livres_a_lire_sans_fiche.txt · Dernière modification : 2023/08/14 10:01 de Un utilisateur non connecté